28/12/2013

L'arrivée tardive de Marie-Amélie nous a bien sûr fait coucher un peu plus tard d'autant que nous avons papoté un peu et qu'elle a tenu à nous offrir ses cadeaux de Noël ainsi que ceux de ma mère et de ma sœur, merci encore à toutes.

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La journée débute sous le soleil (la nuit a été très arrosée et courte pour M-A, toujours ce fichu décalage horaire) par le marché couvert du Marin que nous connaissons bien maintenant, ce sera : fruits, légumes, boudins, poulet boucané et bijoux pour M-A.

Nous déplaçons ensuite le bateau depuis leport jusqu'au mouillage devant le Marin et discutons avec le capitaine du Vega, bateau de 11 mètres à bandes jaune et orange, que nous avons déjà croisé à Gibraltar et au Maroc. Le Toulonnais et sa famille ont eu des vents portants très forts avec une houle très marquée, avantage: traversée très courte, inconvénient: épouse malade en permanence et de toute façon, toujours le seul à assurer les quarts, chapeau...Leurs 2 garçons ont environ 8 et 11 ans et ils sont partis pour un tour du monde de 3 ans.

Annexe, puis voiture seront nos moyens de locomotion en début d'après-midi . Nous allons en 206 à Rivière-Pilote et plus particulièrement à l'Anse Figuier, très belle plage de cocotiers, avec grande pelouse et sable venu de Guadeloupe où se trouve l'Ecomusée de la Martinique que nous visitons. Il nous fait plonger dans le passé, de la Préhistoire amérindienne au début de l'ère coloniale, de la période esclavagiste à l'économie de plantation, avec des collections d'objets et de produits de fouilles archéologiques : passionnant et très instructif.

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Nous nous rendons ensuite au cap Chevalier dans l'extrême sud de l'île, sur la côte atlantique et nous promenons le long de plages agréables même si ventées (de nombreux amateurs de kyte-surf sont présents) et avec des rouleaux bien marqués. C'est complètement différent du côté Mer des Caraïbes mais tout aussi charmant.

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Un panneau Restaurant : L’îlot vent nous fait sourire, un homonyme !

Dans un petit bar en bord de plage, nous commençons à déguster (sauf le chauffeur bien sûr) un punch décidément trop fort, que nous finirons sur le bateau avec les boudins épicés.

29/12/2013

Nuit agitée pour Marie-Amélie qui a été malade : houle, planteur, boudins ou autre, nous n'en connaîtrons pas la cause mais cela va mieux.

Nous partons en tout début de matinée vers le nord de l'île, en direction de la Montagne Pelée. Le volcan, point le plus élevé de la Martinique, culmine à 1 345 mètres et a connu 4 éruptions majeures depuis le XVI ième siècle : 2 au XIX ième et 2 au XX ième. Après un passage par Le Carbet, nous nous rapprochons du volcan par des routes de plus en plus escarpées et un « accueil » plus que froid et injustifié d'un riverain nous surprend un peu.

Au parking de la Grande Savane, après le pique-nique de rigueur, nous laissons la voiture, l'ascension par le sentier de randonnée annoncé comme le plus beau, peut commencer. Chemins rocheux et pentes raides n'entament pas la détermination des randonneurs. Arrivés presque au sommet, le panorama est exceptionnel, sous le soleil. Par chance en effet, la marche a pu se faire entre deux épisodes pluvieux.

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Nous décidons ensuite d'aller visiter tout près de là, le Domaine d'Emeraude, au cœur de la forêt tropicale, un des joyaux du Parc Naturel Régional de la Martinique. Des sentiers entretenus (juste ce qu'il faut), traversent cet écrin de verdure. La balade est agréable même si nous devons hâter le retour car il se met à tomber des trombes d'eau. Nous nous réfugions alors dans le Pavillon très complet et ludique d'exploration de la nature, en attendant que la pluie se calme un peu.

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Retour au mouillage, nous levons puis reposons l'ancre un peu plus loin car nous avions un peu glissé vers le bateau voisin.

30/12/2013

Deux très gros grains ont bien arrosé le bateau pendant la nuit. Départ pour le coiffeur (le capitaine) et le marché couvert (les filles).

Aujourd'hui, il ne fait pas très beau et presque frais. Nous rendons la voiture de location (pompistes toujours en grève) et constatons que le moteur de l'annexe a des à-coups bizarres.

Achat de drapeaux : Ste Lucie et St Vincent, en prévision d'une éventuelle navigation, dès demain ? Puis boutique de madras, pharmacie pas très coopérative concernant le souci avec la solution injectable d'adrénaline en notre possession (récemment reçu un e-mail de France indiquant que le stylo présente un défaut sur certains lots -dont le nôtre- et doit être changé), il faudra voir ailleurs.

Nous voilà chez le mécanicien car le moteur de l'annexe a des ratés importants. Il nous explique l'étendue probable des dégâts. Le pignon conique dans le pied du moteur est très certainement endommagé et doit être remplacé. Il n'a pas la pièce en stock et en cette fin d'année, tout est fermé et nous sommes bloqués, sans annexe... La solution, temporaire, viendra d'un yacht broker qui propose de nous louer un moteur, à 15 euros par jour. N'ayant aucune autre option, nous acceptons...

31/12/2013

Formalités douanières en vue de notre départ prochain de Martinique, cartes postales, e-mails, petite lessive, marché, mécano, remplissage des réservoirs d'eau, nous occupent une partie de la journée. Nous touchons (au sens propre) le fond, à l'entrée du port, derrière la bouée verte...Et nous partons dans l'après-midi pour Sainte-Anne où nous jetons l'ancre, après un premier essai infructueux.

Dernier jour de 2013, nous préparons le repas du réveillon (où il y aura encore de la langouste au menu ! Et bien sûr du punch soleil pour les filles). Bain de minuit (heure française, soit 19 H 00 ici, mais il fait déjà nuit depuis longtemps) et dîner s'ensuivent.

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Nous ne veillerons pas très tard.

01/01/2014

Beaucoup de musique cette nuit et nous avons pas mal bougé (je parle du bateau bien sûr).

Nous voilà désormais en 2014. Echange de coups de fil et SMS avec nos proches.

Le repas du 1er de l'an sera en partie du Sud-Ouest : confit (fait avec nos petites mains il y a 2 ans) et patates douces, avec du vin de Bordeaux, cela va de soi...

Un bateau du nom de Saba, est également au mouillage ; une pensée pour la famille R... Pierre et Corinne, anciens collègues de Sextant Avionique, en espérant que vous allez bien...

Le reste de la journée, ce sera sieste, bain et farniente pour le père et sa fille. Sauf contre-ordre, nous partons demain matin pour les Grenadines.

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02/01/2014

A l'écoute de la météo qui n'annonce rien de rédhibitoire, nous levons l'ancre à 9 H 30. Très vite, des creux de 2 à 2,50 mètres nous confirment que nous sommes dans le canal de Sainte-Lucie. Il y a du vent, le bateau gite et c'est assez désagréable. Marie-Amélie n'apprécie que très modérément et reste assise à l'extérieur.

Vers 13 H 30, nous voici sur l'île de Sainte Lucie, à Rodney Bay, baie qui s'étend sur 3,5 kms de long, très appréciée des plaisanciers . Le vent violent rend l'ancrage difficile, il faudra s'y reprendre à plusieurs fois avant d'être bien accrochés. Le capitaine va ensuite à terre avec sa fille faire une reconnaissance des lieux, sans ses chaussures, oubliées sur le voilier. Le retour en annexe se fera un peu au moteur, puis à la rame (panne d'essence) et enfin tractés par une autre annexe compatissante. P1000167blog.JPG

L'île de Sainte Lucie se trouve au Sud de la Martinique et au Nord de Saint Vincent (et des Grenadines). Elle a fait l'objet de plusieurs conflits entre la France et le Royaume-Uni. Christophe Colomb l'aurait découverte le 13/12/1502, le jour de la Saint Lucie, d'où son nom. Des colons anglais puis français s'y installèrent au XVII ième siècle. Colonie britannique depuis 1814, elle est indépendante depuis 1979.

Même si l'anglais est la langue officielle, le créole est parlé par l'essentiel de la population et la plupart des lieux portent des noms français.

Son drapeau est très imagé : 2 triangles évoquent les pitons émergeant de la mer et pointant vers le ciel. Un jaune -le Petit Piton, couleur or, symbole de prospérité et couleur du soleil ; un noir bordé de blanc -le Gros Piton, évoque les deux cultures noire et blanche, qui n'en forment plus qu'une aujourd'hui. Les 2 triangles sont au centre d'un fond bleu qui représente le ciel et la mer des Caraïbes mais est aussi le symbole de la fidélité.

Petite île verte et volcanique, très montagneuse avec de belles plages bordant ses côtes, elle attire de très nombreux touristes.

Ses habitants, les Saint-Luciens sont réputés bavards et très accueillants et l'île est aussi connue pour son festival de jazz.

03/01/2014

La mère et sa fille ont mal dormi : musique et houle trop fortes. Nous nous rendons à la marina faire les formalités douanières d'entrée et jeter la poubelle : 5 dollars (caribéens tout de même, soit environ 1.5€) le sac. Nous marchons ensuite jusqu'au village et y faisons quelques emplettes.

A peine rentrés au bateau, un boy boat s'y amarre et nous propose fruits et légumes, nous lui en prenons quelques-uns et ne regretterons pas.

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Direction Pigeon Island, qui n'en est plus une (Island = île). La presqu'île a été classée parc national historique en 1979. Son histoire remonte au XVI ième siècle quand le flibustier français Jambe de Bois se servait de l'îlot comme base pour attaquer et piller les navires espagnols. Une étroite langue de sable avec de superbes plages appelée Reduit Beach, a été rajoutée pour Relier Pigeon à Gros-Ilet.

Après une belle balade, nous voici tout en haut, sur les ruines du Fort Rodney (haut-lieu de bataille franco-britannique).   Il fait beau, pas un nuage, la vue dégagée à 360 degrés est fabuleuse sur l'océan Atlantique, la mer des Caraïbes, Rodney Bay où l'on aperçoit même Lilovan en contrebas. P1000182blog.JPG

Arrêt dans un pub où la bière locale et le punch : rhum coco – jus d'ananas on the rocks seront une pause appréciée (avec wi-fi).

Ce soir, c'est vendredi et comme tous les vendredis soirs à Gros Islet, le bourg devant lequel nous sommes (ex village de pêcheurs devenu un endroit où les complexes hôteliers se touchent presque), c'est street party : les rues sont envahies par la foule où la musique est partout présente : Reggae, R'n'B, Zouk...

04/01/2014

Musique presque toute la nuit + houle = mal au ventre Jo.

Nous remontons l'ancre à 9 H 30, passons un peu plus tard devant Castries, la capitale, où nous faisons quelques ronds dans l'eau ne pouvant nous y arrêter. Dommage, son marché est paraît-il très coloré et très animé. La ville, fondée par les français en 1650 a été plusieurs fois ravagée par des incendies. Son port commercial est un des plus importants des Antilles et toute la réserve pétrolière de l'île s'y trouve.

A l'approche de Marigot Bay, un premier boy boat nous interpelle, puis un autre, il faut leur expliquer et leur répéter qu'on se passe de leurs services (leurs bouées) puisque l'on souhaite s'amarrer à celles gérées par la capitainerie. Nous appelons cette dernière avec la VHF en précisant que nous restons juste le temps de déjeuner. Un troisième boy boat nous aide en nous passant l'amarre dans la bouée et M-A lui achète une petite tortue décorative. Il parle très bien français et nous dit aller régulièrement sur l'île d'Oléron, chez son père adoptif.

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L'endroit est extraordinaire : un véritable mini lagon encastré dans la végétation (où la flotte britannique attendit, cachée, l'arrivée des Français avant la bataille des Saintes). On y accède en effet de la mer, par un passage invisible depuis le large, l'anse étant complètement fermée.

Depuis le bateau, on voit les cocotiers comme posés sur une bande de sable qui ferme quasiment l'entrée de la petite marina, la mangrove est toute proche, nous sommes également entourés de mornes à la végétation tropicale et de falaises rocheuses ombragées de palmiers. Bien sûr, c'est là le revers de la médaille, il y a aussi quelques yachts gigantesques venus profiter de la beauté du lieu...

Après la pluie, nous déjeunons, la chaleur est lourde car le vent absent et nous partons, un peu à regret.

Juste avant Anse La Raye, village de pêcheurs, on aperçoit des maisons multicolores perchées sur des mornes.

Encore un boy boat qui vient à notre rencontre.

Puis ce sera Anse Cochon, Anse Canaries sous la pluie et son joli village, Anse Chastanet connue pour son site impressionnant de plongée.

En nous dirigeant ensuite vers l'Anse de la Soufrière (du nom du proche volcan, seul au monde accessible en voiture), où nous sommes accueillis d'un « welcome to paradise » (bienvenue au paradis) par un boy boat, nous bénéficions d'une belle vue sur Petit Piton et Gros Piton, les deux pitons jumeaux à moitié immergés dans la mer. Soufrière est une ville colorée aux maisons ornées de balcons de bois. P1000270blog.JPG

Le vent est de plus en plus fort, trop pour passer la nuit ici, d'autant qu'un nouveau BMS (Bulletin Météorologique Spécial) nous annonce encore un avis de Grand Frais.

Si nous retournons à Rodney Bay, nous y arriverons de nuit. Les Grenadines : définitivement compromis. La seule meilleure option consisterait à nous arrêter à Marigot Bay, très abritée, mais nous ne sommes pas du tout certains d'avoir une place... Nous essayons quand même et ça marche ! Soupir de soulagement de nous trois. Un pare-battes tombe à l'eau puis le bouchon du réservoir d'eau également mais seront récupérés (le premier par le boy boat à la tortue, le deuxième par le capitaine, à l'aide d'une gafe (pour la réparer, la gaffe).

Une douce musique jazzy en provenance d'un bar voisin, accompagne notre soirée.

05/01/2014

Il y a eu plusieurs averses dans la nuit, mais nous n'avons pas du tout bougé, le coin est connu pour être un « trou à cyclone », c'est dire comme il est protégé. Il y a juste nos voisins de bouée qui ont fait un retour très bruyant en annexe dans la nuit, après une soirée certainement très arrosée, mais nous leur pardonnons bien volontiers.

Nous souhaitions tester les sanitaires du port mais ils sont hors service, pas d'inquiétude, nous nous doucherons à bord. Arrêt dans une boutique possédant entre autres, une cave à cigares.

Déjeuner au restaurant, d'où nous voyons arriver un énorme et impressionnant voilier noir. Sainte Lucie aux West Indies, c'est un des paradis pour milliardaires.

La plage, atteinte en annexe et la pluie, revenant, l'escapade sera courte.

Il pleut, il fait soleil, c'est la fête à l'arc-en-ciel, il est vrai que depuis quelques jours, nous n'en avions jamais vu autant !

06/01/2014

Il a plu quasiment toute la nuit.

Nous sommes prêts à partir relativement tôt, mais les formalités douanières et le plein d'eau nous retardent d'une heure.

15-20 nœuds de vent pour commencer avec une houle d'un peu moins d'un mètre, puis 20-25 nœuds de vent et houle de 3 mètres, mer forte. Nous ramassons régulièrement des paquets de mer, surtout le capitaine, qui est à la barre et essuyons quelques grains.

Nous avons hâte de retrouver la baie de Sainte-Anne où nous jetons l'ancre vers 15 H 00. Bain pour nous trois, l'eau est bien claire.

07/01/2014

Après une petite nuit, un petit bain, des courses au village, notre matinée sera perturbée par hélicoptère, vedette et plongeur de la gendarmerie survolant les bateaux au mouillage à très faible altitude, se rapprochant de certains, en contournant d'autres, plongeant. Le manège durera assez longtemps. Nous apprendrons plus tard que suite à la découverte de 2 ou 3 morts, ils étaient en pleine enquête/intervention à ce moment-là...

Nous déjeunons tôt et remontons l'ancre à 12 H 45. La bonne surprise du jour, surtout pour Marie-Amélie pour qui c'est une première, vient des 2 ou 3 dauphins qui font un passage remarqué, quoique assez rapide, le long du bateau.

L'Anse d'Arlet où nous arrivons dans l'après-midi verra le capitaine et sa fille se baigner une première fois, puis une deuxième en PMT (la navigation de la veille ayant réveillé les vertèbres cervicales du capitaine en second, ce sera sans elle).

Deux tortues marines sont aperçues depuis le bateau.

Nous apprenons, après avoir laissé l'annexe au ponton, que le bureau de douane a provisoirement déménagé, il faudra demain aller au bourg, à la nouvelle adresse. Nous constatons que les touristes sont beaucoup plus nombreux sur cette longue plage, qu'ils ne l'étaient il y a deux semaines, il pleut quand même moins, pendant la journée en tout cas.

08/01/2014

Comme prévu, nous marchons jusqu'au bourg et après l'enregistrement douanier en ligne, nous remplissons notre cabas de fruits et légumes frais (trop tard pour les poissons, les derniers s'étant vendus juste devant nous) et faisons un arrêt dans une boutique.

Snorkeling (=PMT) depuis l'annexe, près de la côte où les poissons multicolores sont abondants. Nous dînons ce soir à l'Arbre à Pain, l'attente est longue mais le plat, copieux est bien cuit (fricassée de lambis et oui, on a osé !). Cela nous permet aussi d'engager la conversation avec nos sympathiques voisins suisses.

09/01/2014

La capitaine en second se serait bien passée de la houle de travers ajoutée à la très difficile digestion de la sauce chien.

Il fait gris et la pluie est abondante, mais nous partons quand même.

Anse Dufour : il pleut, Anse noire : il pleut, vers Fort-de-France, le ciel est gris très très foncé...

Nous décidons d'attendre un peu une éventuelle éclaircie, qui ne manque pas d'arriver. Nous mouillons donc dans l'Anse noire. Le capitaine et sa fille se dépêchent d'aller à l'eau en tenue PMT, munis de la caméra Go Pro et là, c'est le bonheur : en plus de la multitude de poissons, ils ont la chance inouïe de voir sous eux, 2 tortues (une adulte et une jeune plus petite), de les suivre pendant un moment et de les filmer...

P1000279blog.JPG Dès que possible, nous mettrons en ligne un lien où vous pourrez accéder à ces images rares.

Le ciel étant à nouveau très chargé, repas rapide et départ vers Fort-de-France et quelques-unes de ses boutiques.

Nous dégusterons ce soir l'ananas flambé au rhum par le capitaine.

10/01/2014

Retour à la capitale et à ses marchés.

Nous déjeunons de plusieurs poissons au barbecue et M-A goûte papaye (bof) et goyave (hum!), nous avions tiré les mêmes conclusions il y a quelques jours avec nos amis.   A 13 H 00, en route pour se rapprocher du port du Marin, car demain soir, c'est le vol retour pour notre fille.

La navigation sera très pénible pour le capitaine en second, en crise aiguë au coccyx.

Ce soir, bananes flambées dans le mouillage de Sainte-Anne et préparation de la valise.

Romain est dans le vol pour l'Europe en provenance de Lima.

11/01/2014

Journée chargée.

Nous quittons Sainte-Anne, non sans avoir une fois de plus contemplée la magnifique charpente de l 'église, pour une bouée devant le Marin car pas encore de disponibilité au port.

P1000290blog.JPG Achat de grand sac étanche (cadeau de M-A), pièces pour moteur annexe, boutiques à la marina.

Puis récupérer la voiture de location, voir le mécano en lui emmenant les pièces.

Déjeuner au Mango Bay et en profiter pour faire l'enregistrement des billets dès que le Wi-fi fonctionne.

Aller à la capitainerie, retourner voir le mécanicien, rendre le moteur loué pour l'annexe et demander des devis de convoyage retour du bateau.

Appeler Romain pour obtenir la confirmation de son arrivée à Toulouse.

Partir pour l'aéroport un peu avant 16 H 00, enregistrer les bagages (après avoir un peu vidé une valise, trop lourde), accompagner notre fille jusqu'aux tapis roulants de la sécurité et lui souhaiter un bon vol.

Revenir au bateau et sentir un grand vide. En effet, dès que nos enfants s'en vont, ils nous manquent déjà... :-) c'était pareil quand notre fils est reparti des Canaries, en Novembre ; c'est la vie et de toute façon, ils sont toujours dans notre coeur...