MAROC 4 : AGADIR 2

26/10/2013

Petite, voire très petite forme pour les 2 équipiers les plus âgés : on reste ! Nous profitons de la voiture de location pour aller nous approvisionner à l'hypermarché local.

Vers 18 H 00, départ du petit catamaran pour la suite de son tour du monde, avec un jour de retard dû à la difficulté rencontrée pour obtenir des autorités locales, les tampons indispensables à la sortie du territoire. C'est un problème récurrent ici : le week-end dernier, des anglais ont attendu plus de deux jours le précieux sésame.

En soirée, sur l'allée où débouchent les quais de la marina, d'énormes cafards font régulièrement la course à notre approche, nous espérons qu'ils n'arrivent pas jusqu'à notre bateau. Idem pour le petit rat qui, à marée basse, a pris l'habitude de grimper sur les câbles situés sous le pont du quai et se cacher ensuite sous notre ponton...

27/10/2013

Après avoir vu plusieurs plaisanciers très satisfaits de leur récent achat, nous investissons dans une petite machine à laver le linge portative de 3 kgs. La lessive devenait en effet de plus en plus aléatoire et compliquée. A 48 euros, elle sera vite amortie (environ 5 euros par lavage à l'extérieur). Le capitaine en second est ravi, les lessives à la main seront du coup moins fréquentes...

Les immenses souks d'Agadir étant bizarrement ouverts aujourd'hui, nous en faisons notre destination de promenade dominicale et prenons un thé à la menthe, près d'un macaque dans les bras de son maître, vision très courante à Marrakech mais toujours exotique.

Le climat est devenu très humide, contrairement au grand Sud où l'air était particulièrement sec.

Romain décide de nous accompagner aux Canaries et ne pas rester seul au Maroc comme il avait initialement prévu, nous en sommes ravis.

La fenêtre météo se précise : ce sera à priori vendredi 1er Novembre au matin que nous quitterons le Maroc.

28/10/2013

Evidemment, journée lessive, il faut bien étrenner notre achat !

Romain va faire du canoë avec Robin, l'équipier (toulousain) d'un catamaran voisin ; nous ferons d'ailleurs connaissance avec le capitaine Willie et son second Catherine.

En testant plus tard les différents accessoires de notre harpon sur le ponton, notre fils perd « malencontreusement » la flèche en tirant tout aussi « malencontreusement ». Heureusement, plus de peur à posteriori que de mal. Sécurité, sécurité : à l'avenir, il sera forcément plus vigilant.

29/10/2013

Nous décidons de faire réaliser par un artisan local, une bâche récupératrice d'eau de pluie ainsi qu'une housse pour le moteur de l'annexe, les deux dans une couleur bordeaux pour rester dans l'harmonie du bateau.

Romain va racheter une flèche en compagnie du mécanicien, pour remplacer celle perdue, il la paiera à peu près 3 fois le prix français...

30/10/2013

Romain et Robin partent en bus dans l'espoir de trouver un spot de chasse sous-marine. Déception : trop de houle, Romain se rabattra donc sur le surf après avoir loué du matériel et reviendra épuisé, le surf, c'est très physique et il n'en avait plus fait depuis un moment.

Le soir : petit restaurant un peu décevant malgré son « humus » (purée de pois chiches).

31/10/2013

Tôt le matin, nous apportons nos papiers à la capitainerie qui doit les transmettre à la police pour validation.

Dernier jour au Maroc : nous allons commander puis déguster un tajine à emporter qui se révélera très parfumé.

Nous découvrons aussi « mouton futé » qui annonce dans un journal des bouchons prévisibles sur les routes et oui notre « bison futé » national a visiblement fait des émules, amusant !!!

Quelques rectifications fastidieuses plus tard, nos toiles plastique sont enfin prêtes à prendre la mer mais le récupérateur ne sera pas testé dans l'immédiat.

Ultime virée dans les souks et préparation du bateau pour le lendemain matin.

Malgré notre présence régulière à la capitainerie tout au long de la journée, nous n'obtenons pas nos papiers...

Nous sommes heureux de notre séjour au Maroc et en garderons des images et moments partagés inoubliables, mais nous sommes aussi contents d'aller vers d'autres horizons, avis partagé par la plupart des plaisanciers. En effet, à titre d'exemple, les ports de plaisance sont en nombre très insuffisant, les efforts à faire pour la propreté en général sont immenses (poubelles, sacs plastiques, sanitaires, ...) et les tentatives « d'arnaque »à tous les niveaux, trop fréquentes, même si les marocains sont la plupart du temps vraiment gentils.