29/05/2014 (suite)

Atterrissage à Lima vers 21 H 40. Nous sommes enfin au Pérou, en Amérique du Sud. Nous cherchons le chauffeur normalement envoyé par Maud, après avoir sans encombre récupéré nos bagages et passé l'immigration.

Au bout de ¾ d'heure, le GB s'apprête à téléphoner et s'aperçoit alors en retrouvant le numéro, qu'il s'est trompé d'une heure en communiquant l'heure d'arrivée ! Ceci expliquant cela. Environ un quart d'heure après, le chauffeur est là, avec une pancarte arborant nos prénoms, tout va bien.

Nous arrivons donc tardivement à l'appartement très confortable de Claude, dans le quartier de Miraflores ce Jeudi soir, discutons un peu avec nos hôtesses et allons tous nous coucher.

30/05/2014

Lima, capitale du PĂ©rou compte plus de 10 millions d'habitants.

Francisco Pizarro, le conquistador, fonda au milieu du désert, adossée à des falaises, en bordure de l'océan Pacifique, la « Cité des Rois » en 1535. Elle devint au XVIII ème siècle, la capitale du vice-roi.

En 1821 : indépendance du Pérou vis-à-vis de l'Espagne, effective en 1824 après la bataille d'Ayacucho. En 1880, pendant la guerre du Pacifique, (Pérou aux côtés de la Bolivie), Lima fut saccagée, pillée par l'armée chilienne qui emporta aussi des milliers d'ouvrages (restitués en 2007).

Séisme destructeur en 1746, idem en 1940. Un tremblement de terre majeur est annoncé ici dans les 10 ans mais quasiment aucun bâtiment n'est construit selon les normes anti-sismiques ! Les prévisions pessimistes annoncent jusqu'à 400 000 morts...

Dans les années 1980 à 2000, dans un contexte d'exode rural en forte augmentation, des affrontements sanglants ont eu lieu entre armée et différents groupes rebelles dont le MRTA (Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru) et le Sentier Lumineux. Explosion d'un camion piégé à Miraflores, prise d'otages à l'ambassade du Japon en sont des exemples significatifs.

La corruption est importante (même l'ancien président Fujimori est concerné), les institutions très faibles. La mairesse actuelle de Lima s'est concentrée sur deux objectifs principaux : déménagement du grand marché insalubre et amélioration/réglementation du transport public, chaotique.

L'histoire et l'architecture avec la plaza de Armas, les temples pré-colombiens, les anciennes maisons coloniales aux balcons en bois de style mauresque, les musées, les églises, les ruines de Pachacamac, les quartiers animés et chics de Miraflores et Barranco, la gastronomie, la musique, l'artisanat sont quand même autant de très bonnes raisons de visiter la ville, malgré les informations des paragraphes précédents et la réputation de tristesse voire de mélancolie de Lima. La plupart de ces élément sont d'ailleurs aussi présents dans le reste du Pérou. Des efforts de nettoyage et de sécurisation ont également été entrepris et malgré la crise, la croissance économique, en partie liée aux secteur agricole et minier et à la distribution électrique, semble toujours présente.

Ce vendredi matin, nous prenons donc un taxi avec Maud, pour commencer la découverte de la ville ; tout d'abord vers le quartier de La Victoria, où se trouvent des ateliers de main-d'oeuvre, aussi divers que confection (les uniformes très courants, sont par exemple fabriqués ici) ou mécanique. Puis c'est le quartier de Gamarra que nous découvrons, endroit très typique où peu d'étrangers s'aventurent (à part dans le coin des boutiques sorties d'usine/contrefaçons) ; on y trouve tissus, vêtements, accessoires et plein d'autres choses. C'est très populaire, une véritable fourmilière à certaines heures de la journée, beaucoup de circulation, y compris des chariots qui servent à transporter les marchandises, le Pérou, c'est ça aussi. On ne ressent pas vraiment de l'insécurité mais il est plus que déconseillé de s'y promener tôt le matin ou tard le soir, l'endroit se transformant très vite en coupe-gorge.

La conduite à Lima et dans tout le Pérou d'ailleurs est très particulière : les stops ne sont pas respectés, ni les piétons, pas plus que les policiers sensés faire la circulation. Les klaxons sont utilisés uniquement pour prévenir de son passage et les changements de file sont du grand n'importe quoi ! Bref, pas très rassurant ! Et les candidats au permis de conduire apprennent ici à conduire en circuit fermé et non dans des conditions réelles, trop dangereuses !

Après déjeuner à l'appartement et longue conversation sur un sujet difficile, nous avons droit à un simulacre de séisme et tsunami à 15 H 00. Cela se limite en fait à un embouteillage géant, les rues étant momentanément bloquées par la police.

Nous avons la confirmation de France que nos bagages envoyés de Pointe-à-Pitre sont bien arrivés à destination. Merci Marie !

En milieu d'après-midi, nous allons à Polvos Azules, un vaste complexe commercial qui nous fait penser aux souks d'Afrique du Nord (même type d'organisation) où l'on trouve des produits contre-faits à foison (vêtements, chaussures,...).

C'est ensuite vers les jardins du MALI (musée d'art de Lima) que se dirigent nos pas, puis vers le Parque de la Exposicion où se déroule, à notre grand plaisir, la fête de la papa (pomme de terre) native. Un festival de formes, de couleurs, de tailles, inconnues chez nous, il y a même des patates bios !

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C'est là que nous voyons pour la première fois, deux des plats caractéristiques du Pérou : le Cuy rôti (cochon d'inde) et les anticuchos (brochettes de cœur de bœuf).

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Nous nous rendons enfin au Parque de la Reserva, aux 12 fontaines illuminées et assistons à un spectacle laser son et lumière au-dessus de la Fontaine de l'Imaginaire, passant du lac des cygnes aux danses péruviennes, un peu hétéroclite mais très intéressant à regarder !

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Nous passons Ă©galement sous un tunnel d'eau

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et apprécions des danses folkloriques en costume (très léger) d'une tribu de la jungle d'amazonie péruvienne.

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Dîner au Restaurant/pizzeria San Antonio, très réputé ici. Soirée agréable avec retour en coccinelle pendant lequel nous effleurons très légèrement un autre véhicule, mais sans conséquence.

Coucher assez tard, encore un peu fatigués.

31/05/2014

Aujourd'hui, brouillard sur Lima comme c'est le cas durant les mois d'hiver, de juin à octobre environ, la ville est alors noyée dans la garua, la brume côtière. Pourtant, il pleut ici à peine 12 mm par an, en moyenne, mais la sensation d'humidité est très grande.

Nous partons en taxi vers la place Saint-Martin où se trouve le Grand Hôtel Bolivar, datant des années 1920. A l'intérieur, la coupole est superbe et a vu passer de nombreuses célébrités.

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Nous voilà à Jiron de La Union, rue aux édifices néocoloniaux et art déco, aux jolies façades (celle d'Eugène Courret, photographe français, en est un bel le représentation).

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Nous nous arrêtons devant la façade en granit au style très chargé de l'Eglise de la Merced et en visitons l'intérieur. La nef compte plus d'une vingtaine d'autels (style baroque et Renaissance) avec quelques-uns sculptés tout en acajou.

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Nous découvrons aussi l'ancienne poste aujourd'hui reconvertie en galerie commerciale.

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Les rues du centre-ville sont essentiellement bordées de boutiques de bibelots et autres souvenirs pour les touristes.

Nous constatons que les casinos sont très nombreux, certains affirment qu'il s'agirait surtout de blanchiment d'argent sale ? Il faut quand même savoir que 70 % de l'économie péruvienne « serait » informelle. Le pays est le premier producteur mondial de cocaïne, mais il y a aussi la filière clandestine bois, les mines d'or et d'argent illégales, le trafic des biens culturels (surtout pré-hispaniques) et la traite des personnes !

Nous avançons jusqu'à la grande et belle Place d'Armes : seule la fontaine en bronze datant de 1650 subsiste, parmi les bâtiments anciens.

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Autour de la place, sont disposés le Palais de l'Archevêché, de style colonial, celui du Gouvernement, de style baroque et bien sûr la Cathédrale à la façade baroque, plusieurs fois reconstruite (choeur en bois sculpté de style rococo) et qui abriterait la dépouille de Francisco Pizarro.

Vient ensuite le monastère-église de San Francisco et sa spectaculaire bibliothèque de 25 000 ouvrages, dont certains datant d'avant la conquête espagnole. Ce monastère franciscain baroque possède aussi une impressionnante coupole géométrique ainsi que des peintures de Zurbaran et des catacombes.

Nous visitons aussi l'église de Santo Domingo contenant les reliques de trois saints du Pérou : Santa Rosa de Lima (patronne de la ville et première sainte d'Amérique du Sud), San Juan Macias et San Martin de Porres (premier saint noir du continent), sans oublier son monastère chargé d'histoire et ses deux cloîtres.

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La estacion de los Desemparados ex gare centrale transformée en Maison de la Littérature et son splendide dôme nous voit passer un peu plus tard.

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Nous faisons une pause déjeuner au Cordano, restaurant traditionnel typique de plus de 100 ans où se sont faits et défaits les gouvernements. Nous testons entre autres et apprécions la chicha morada, une boisson sucrée à base de maïs violet, non alcoolisée.

Nous poussons jusqu'au quartier Rimac, le plus ancien de la ville mais pas sûr du tout, c'est le moins que l'on puisse dire. Nous traversons la rue principale jusqu'à l'église et nous en éloignons ensuite au plus vite.

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Nous passons sur un pont où une rivière a momentanément été détournée : un tunnel est en construction sous son lit : le Pérou se lance dans des travaux d'importance.

Nous achevons notre balade par le marché Inca du quartier Miraflores avec ses porte-clés et magnets, ses bonnets et ponchos en laine de lama,...Où au milieu de tapis, tissus, tentures de fabrication en majorité synthétique et industrielle, nous nous arrêtons dans une boutique où les produits sont authentiques et où le propriétaire, amoureux des traditions, nous donne des détails pendant un long moment sur la réalisation de ces tissages artisanaux, bien sûr un peu chers, mais très beaux.

Retour à l'appartement où nous buvons du punch guadeloupéen avant de déguster les lasagnes maison.

01/06/2014

En fin de matinée, nous partons nous promener dans Miraflores, le quartier moderne, jusqu'à Larcomar, un centre commercial à l'occidentale, avec vue sur le Pacifique et boutiques de luxe de vêtements en alpaga.

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Nous prenons ensuite un taxi qui nous conduit au restaurant Amor Al Mar, après s'être totalement perdu pendant un bon moment (les taxis ne sont vraiment pas chers ici, mais il faut d'abord négocier le prix, sinon c'est tarif gringo). Cadre design et original, très bon accueil et plats très fins. Nous goûtons le Pisco Sour, cocktail national, en début de repas et terminons par un vrai expresso, ce qui est très rare ici.

Nous allons ensuite dans le quartier Barranco aux vieilles et belles demeures, Ă  son Pont des Soupirs, prenons un escalier qui descend presque jusqu'au Pacifique et oĂą l'on profite d'une vue magnifique. Un arrĂŞt dans une boutique chic et nous rentrons car le GB a un peu mal Ă  l'estomac.

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Tisane pour tout le monde et coucher Ă  23 H 00.

02/06/2014

Dans la matinée et en début d'après-midi, nous continuons les réservations/modifications de la suite de notre voyage au Pérou.

Départ en taxi Satellital, un tout petit peu plus cher mais plus sûr car ici, les faux taxis « dépouilleurs » ou plus, ne sont pas rares, les tentatives d'enlèvement non plus,...

Arrivés au terminal de bus qui nous intéresse (chaque compagnie ayant son propre terminal), après une heure d'attente, nous partons à 17 H 30 pour Arequipa, en bus très confortable, avec sièges à 180°.

Mini plateau repas vers 19 H 00. A 23 H 00, après le changement de chauffeur, nouvel arrêt pour cause de contrôle de police avec vérification des passeports.

Le GB s'endort facilement mais la GV commence à avoir mal au ventre. Crampes douloureuses toute la nuit, malgré les sièges très confortables, la nuit sera blanche.

03/06/2014

Une fois le jour levé, c'est le désert à notre gauche, puis la Cordillère aux sommets enneigés. Nous longeons des oasis, puis à nouveau le désert. Les maisons sont plutôt des masures dans les villages traversés.

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Parfois des précipices, canyons et à-pics importants sur notre droite.

On commence à monter : 1 500 mètres et sommes toujours sur la Panamericana Sur.

Toujours une alternance de déserts de sable (ergs) et de cailloux (regs).

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A 11 H 00, 2 300 mètres d'altitude, nous arrivons à Arequipa. L'entrée dans la ville se fait par une route non asphaltée, nous traversons des bidonvilles puis une immense zone industrielle.

Un taxi nous dépose à notre hôtel ou nous laissons nos bagages car la chambre n'est pas prête.

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Direction la Place d'Armes de la ville, sa majestueuse cathédrale en roche volcanique claire et ses arcades. Surnommée la ville blanche, Arequipa est la deuxième ville du Pérou. Située au sud du pays, dans une vallée fertile au pied des volcans El Misti, Chachani et Pichu Pichu, c'est aussi une région de déserts d'altitude, sources chaudes, lacs salés et canyons les plus profonds du monde (Cotahuasi et Colca).

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Les éruptions volcaniques et les séismes (le dernier important datant de 2001) ne l'ont pas non plus épargnée et son passé est riche en tragédies mais heureusement, de nombreux édifices ont résisté.

Les indiens Aymara, originaires du lac Titicaca avaient Ă©lu domicile ici, bien avant les Incas.

Nous nous arrêtons dans une agence qui nous renseigne sur un « tour » au canyon de Colca puis autour du Machu Picchu.

Déjeuner et prix locaux dans un restaurant au premier étage, donnant sur la célèbre place.

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Retour Ă  l'hĂ´tel oĂą nous prenons possession de notre chambre et testons les toilettes, la GV Ă©tant toujours soumise Ă  de fortes coliques.

Nous allons visiter le musĂ©e Santury et sa « momie » congelĂ©e : Juanita, princesse des glaces, jeune Inca sacrifiĂ©e, moment Ă©mouvant oĂą nous prenons Ă©galement connaissance des conditions de ces sacrifices.



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Nous retournons à l'agence pour donner notre accord sur la sortie du lendemain, après négociation et confirmer également l'achat des différents billets pour le Machu Picchu (ils sont nombreux !).

Une petite visite dans des boutiques de faux artisanat tout synthétique et nous prenons un repas rapide avec vue sur la cathédrale et Pisco Sour.

Retour tĂ´t Ă  l'hĂ´tel, la GV n'Ă©tant pas bien du tout.

04/06/2014

Le guide arrive avec une demie heure de retard (après un appel de la réceptionniste), nous récupérer à l'hôtel, il est 8 H 30.

Départ donc en minibus vers le Nord d'Arequipa et ses bidonvilles (immigrés de Puno essentiellement). Les autres touristes : un français, deux espagnols et une dizaine de péruviens.

Premier arrĂŞt photo devant les trois volcans

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puis arrêt dans un magasin où l'on achète boisson à la coca, bonbons à la coca, feuilles de coca à mâcher, tout cela en prévision de l'altitude et prévention du soroche (mal des montagnes) ; la feuille de coca, cultivée depuis plus de 5 000 ans, étant aussi reconnue pour ses propriétés stimulantes et digestives.

Nous montons de plus en plus haut, 3 200 mètres d'altitude. La GV commence à mâcher des feuilles de coca sur les conseils avisés de notre guide Jesus. Nous voilà dans la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca. En plus des espèces telles que pumas ou renards, de très nombreux camélidés broutent tranquillement dans la steppe : vigognes, lamas, alpagas (les guanacos ont, quant à eux, quasiment disparu). Nous apprenons à les différencier selon leur taille, leur queue, leur museau et l'épaisseur de leur laine.

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La Vigogne P1030258blog.JPG

Le Lama P1030263blog.JPG

L'Alpaga

Un peu avant 12 H 00, nous voilà à plus de 4 000 mètres. Des concrétions originales troublent parfois le paysage, déjà coupé par le ruban gris de la route. Nouvel arrêt où certains prennent un triple maté de différentes plantes. Le ciel est uniformément bleu, il y a de la glace par endroits et il ne fait donc pas chaud du tout.

La route est de plus en plus mauvaise. Nous traversons un plateau aride. Avec El Nino, il pleut beaucoup moins (1 semaine cette année seulement). A d'autres endroits du Pérou, il y a inondations et glissements de terrains causés par le même phénomène.

4 300 mètres, puis 4 600, 4800, 4910 mètres, le plus haut point et le mirador d'où l'on voit le volcan Uhalca Uhalca et les montagnes Sabancaya et Ampato (où fut trouvée Juanita). Nous commençons à avoir un peu mal à la tête et à être un peu fatigués.

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Représentation de la pacha mama, la déesse terre, empilages de pierres qui sont des offrandes et depuis plus récemment, des prières pour que le voyage se passe bien.

On aperçoit le Nevado Mismi, où naît le fleuve Amazone.

La descente vers Chivay (3 600 m), la capitale de la province, à l'entrée du Canyon de Colca, par la route en lacets est incroyable : plus de 1 000 mètres de descente, où l'on surplombe la vallée encaissée en contrebas.

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Long arrêt dans la poussiéreuse Chivay (marché dans des bicoques en tôles) puis restaurant/buffet : soupes, maïs, quinoa, purée de camote (patate douce), épinards, poulet, mouton, alpaga. En dessert : peu de fruits, du gâteau et de la gélatine rose,...

Tournée des hôtels : le nôtre étant le seul situé dans un village à une dizaine de kilomètres, nous sommes les derniers déposés.

Eco-Inn, notre hôtel : de petites cabanes aux toits de chaume traditionnels très agréables, avec une vue superbe et unique sur les montagnes et les terrasses andines (grandes fenêtres à 3 vantaux).

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Un paysage et un endroit vraiment exceptionnels, au lever et au coucher de soleil en particulier, les lumières et les couleurs sont fantastiques. Nous aimons particulièrement ce panorama au pied du lit, même s'il fait un peu froid dans les chambres (la température peut descendre jusqu'à -8°C la nuit de Juin à Août).

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La fatigue se fait maintenant bien sentir et la GV souffre de mal de tête (nous sommes à environ 3 500 mètres d'altitude), symptômes classiques du mal des montagnes, nous nous reposons donc un peu.

Maté de coca à la réception dans l'après-midi et dîner tôt à l'hôtel (trop excentré pour aller manger ailleurs) : alpaga pour Monsieur, spaghettis pour Madame, toujours pas au top au niveau intestins.

Le sommeil sera difficile à trouver (encore un symptôme) mais nous arriverons quand même à sombrer au bout d'un très long moment.

05/06/2014

Réveillés très tôt, le minibus est là comme prévu à 7 H 00 et nous empruntons une route qui se transforme vite en piste, au milieu de nombreux autres bus allant tous vers la même destination.

Nous faisons un arrêt au village de Maca, son église, ses marchands andins ambulants et leurs produits plus ou moins artisanaux, avec lama et condor véritables pour la photo souvenir.

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Nous sommes ici sur une faille géologique dont un côté s'enfonce de 7 cm par an.

A 8 H 50, nous arrivons à la fameuse Cruz del Condor, du côté de Pinchollo, au point de vue exceptionnel (le plus haut) sur le canyon de Colca, dont la profondeur varie entre 1 000 et 3 000 m. C'est le deuxième plus profond du monde, (après celui del Cotahuasi, son voisin), d'une longueur de 100 kms, il est deux fois plus profond que le Grand Canyon aux Etats-Unis, mais récent : moins de 100 millions d'années. C'est un précipice de 1 200 m au fond duquel coule une rivière et en face, le Nevado Misti.

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Plusieurs miradors sont accessibles afin d'admirer les vols majestueux de ces rapaces de légende que sont les condors. Nous ne serons pas déçus, malgré le monde (plusieurs bus), nous admirons ces oiseaux pendant une heure, évoluer avec facilité, au gré des courants d'air ascendants, se laissant parfois glisser près de nous, avant de se poser sur un piton rocheux. Leur couleur va du brun pour les jeunes au blanc et noir pour les adultes qui font jusqu'à 3 mètres d'envergure !

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Nous continuons à marcher jusqu'au dernier point de vue, beaucoup plus éloigné et nous nous retrouvons seuls à observer les condors dans leur domaine ; encore un moment de grâce.

La remontée jusqu'au bus est raide, mais nous devrons attendre plusieurs personnes pendant plus d'un quart d'heure car l'altitude ajoutée à la pente rend « l'ascension » très difficile pour certains.

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Arrêt à différents points de vue, plus beaux les uns que les autres, sur le canyon, dont un où nous achetons et mangeons des fruits de cactus locaux, pelés devant nous : certains gros, ronds, verts, très acides, sont, paraît-il, bons pour le foie et des figues de barbarie, au goût connu mais aux couleurs inhabituelles.

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Retour sur la place de Yanque, village tranquille à la photogénique église blanche où le matin, les femmes, en habit, viennent y vendre leurs produits et le soir, les filles viennent y danser. Les femmes portent encore le costume traditionnel, différent pour chaque village. Une seule rue, la principale, est pavée, les autres sont faites de terre damée et cailloux. Nous remarquons avec amusement que des cactus sont plantés sur les murs, pour jouer le même rôle que nos fils de fer barbelés ou autres débris de verre. Nous déjeunons dans un mini-restaurant donnant sur la place.

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Départ pour les ruines pré-incas de Uyo-Uyo, un peu avant 14 H 00. Après avoir croisé des français déjà rencontrés à Arequipa, nous marchons jusqu'à un pont où tombes et greniers ont été creusés il y a des siècles, dans les roches des falaises surplombant la rivière.

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Nous arrivons ensuite devant le bâtiment de l'entrée du site où nous remplissons le registre, sous le regard d'un jeune alpaga domestiqué tout mignon, mieux qu'une peluche !.

La montée est raide et le souffle court, mais nous continuons à avancer et arrivons aux ruines du village. La vue d'ici, est encore une fois, superbe, nous cheminons à travers les murs et les restes de maisons, des canaux d'irrigation ont été aménagés un peu partout (derrière nous, sur une falaise un peu plus haute, une chute d'eau) vers les habitations et les terrasses. Nous mesurons ici l'incroyable adaptation des peuples Incas et autres civilisations pré-colombiennes : 48% des terrasses construites moyennant un énorme travail, sont encore utilisées aujourd'hui. Les pierres étaient enlevées des champs une à une et servaient ensuite à la construction des murs de soutènement des terrasses. Un condor nous survole, puis un autre un peu plus tard. Nous restons un bon moment, à profiter du paysage.

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Nous serons les seuls touristes à venir visiter ces vestiges, cet après-midi en tout cas. Même au Pérou, on arrive toujours, à condition de marcher un peu, à trouver de beaux endroits, non encore envahis par la foule des touristes.

Des lamas se sont installés pour servir de tondeuse à gazon devant les gîtes de l'hôtel où nous rentrons prendre un maté de coca et nous reposer ensuite.

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La GV a un mal de tête de plus en plus violent qui ne partira pas malgré un antalgique puissant (toujours le soroche) et toujours des problèmes intestinaux. Repas rapide, la GV a très froid, n'est pas bien et aura du mal à s'endormir ce soir. Le GB souffre également de certaines articulations,...

06/06/2014

La nuit n'a pas changé grand-chose à nos douleurs mais nos corps sont en voie d'acclimatation et fabriquent certainement de très nombreux globules rouges. Nous partons visiter le musée de Yanque qui retrace les modes de vie de la région, son histoire, sa géologie, son archéologie. Il présente aussi quelques crânes dont certaines trépanés ainsi qu'une copie de Juanita presque plus réaliste que la véritable. Des maquettes très bien exécutées, de toutes les églises des villages environnants sont également visibles.

Retour à l'hôtel où notre minibus vient nous récupérer un peu avant midi.

Lilovan vient d'atteindre Les Açores après exactement 21 jours (3 semaines) de traversée.

Direction Chivay et buffet dans un restaurant à touristes où nous discutons avec une franco-allemande, une belge, un colombien et une brésilienne : nous jonglons avec les langues.

A titre d'info, le bulletin touristique, simplement pour entrer dans la région de Colca varie de 5 à 70 soles par personne (70 pour les européens tels que nous) ; le Pérou tire profit de ses richesses et du côté du Machu Picchu, c'est bien pire.

Nous remontons dans le bus et faisons un arrêt devant un mur de glace (température pas très élevée !). Passage à nouveau à 4 900 mètres puis c'est la descente vers Arequipa.

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Arrivée vers 16 H 00 à notre hôtel, nous en repartons pour aller visiter l'église de la Compagnie (de Jésus), son autel entièrement recouvert de feuilles d'or et la chapelle St Ignace (de Loyola) à la superbe coupole polychrome ornée notamment de fruits, fleurs et oiseaux tropicaux. Nous dînons à un prix plus qu'abordable et demandons un chauffage au réceptionniste de l'hôtel.

07/06/2014

Nuit très bruyante et donc courte pour tous les deux.

Nous allons à l'agence avec l'intention de récupérer nos billets d'entrée au Machu Picchu ainsi que ceux de train et de bus qui devraient être là. Il faudra revenir plus tard.

Nous partons donc visiter dans l'intervalle, le monastère de Santa Catalina (de Sienne), une des constructions religieuses de l'époque coloniale les plus extraordinaires.

Dès notre arrivĂ©e, après avoir payĂ© l'entrĂ©e, le GB s'aperçoit qu'il n'a plus son appareil photo : on l'a forcĂ©ment laissĂ© Ă  l'agence, sur le bureau, notre seul arrĂŞt depuis l'hĂ´tel. Gros coup de stress (pas pour la valeur, c'est un simple compact numĂ©rique mais pour les photos qui ne sont pas toutes sauvegardĂ©es ailleurs,...). Retour Ă  l'agence : rien, au monastère : rien. Le GB menace l'agence de porter plainte Ă  la police en prĂ©cisant que le vol a Ă©tĂ© commis chez eux et de leur faire en parallèle, de la « pub » sur internet puisque l'appareil ne peut pas ĂŞtre ailleurs et que personne ne nous a « bousculé ». Comme par hasard, moins de cinq minutes plus tard, deux personnes viennent Ă  notre rencontre, entre l'agence et le monastère : quelqu'un a retrouvĂ© l'appareil photo Ă  la porte de l'agence. Impossible, le GB l'a toujours enroulĂ© avec un cordon autour du poignet. Le principal, c'est de l'avoir retrouvĂ©. Soupir de soulagement !

Au Pérou, il faut être en permanence très vigilant car même une agence, qui vit grâce aux touristes, peut vous voler !

Retour donc au Monastère construit en 1 580, ville dans la ville (20 000 m2) entourée de hautes murailles. Les nonnes (cadettes de familles aristocratiques) entraient ici pour renoncer aux plaisirs et aux biens de ce monde. En réalité, elles avaient de 1 à 4 servantes, de l'espace (jusqu'à 4 pièces pour aller et venir ainsi qu'un accès au toit), pas vraiment des cellules spartiates, apportaient une dot, leur mobilier, leur linge.

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Les murs sont couleur terre de sienne et bleu pastel, très beaux sous le soleil. L'ensemble est immense, inattendu, un peu mystérieux, avec couloirs et passages dérobés, 3 cloîtres principaux, une fontaine, des bains, et une école, plus tardivement. Une partie plus récente est encore occupée par une trentaine de sœurs.

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Un grand ménage fut fait avant l'ouverture au public en 1970, quand les autorités religieuses se rendirent compte des trop grands privilèges accordés et restaurèrent la discipline. La célèbre Sor Ana a été récemment béatifiée.

Nous repassons à l'agence et prenons notre sésame pour accéder au sanctuaire Inca le 15 Juin.

Nous déjeunons sur la place d'Armes, nous promenons un peu sous le soleil, rentrons à l'hôtel et prenons un taxi pour le terminal de bus.

Départ à 16 H 30, repas à 19 H 00 et après avoir visionné un film ou deux, nous déplions nos sièges pour la nuit.

08/06/2014

Le GB a bien dormi, la GV un peu lorsqu'Ă  6 H 00, nous avons droit Ă  un nouveau contrĂ´le de police dans le bus.

Nous longeons le Pacifique, puis des bidonvilles et arrivons dans la banlieue de Lima. Un taxi nous emmène à l'appartement de Miraflores. Il est 8 H 30, nous sommes Dimanche. Nous laissons donc nos bagages au concierge et allons prendre thé et café à une cafétéria du quartier.

De retour à 9 H 20, nous réveillons quand même nos hôtesses et en sommes désolés ! Nous bavardons et partons en fin de matinée au restaurant La Vaca Loca où la viande est excellente et le vin Péruvien tout-à-fait acceptable. Nous rentrons dans l'après-midi et la GV a de plus en plus mal au ventre. Soupe en soirée pour tout le monde, Maud n'est pas non plus très bien : angine.

09/06/2014

Un peu après minuit, la GV doit se lever : 3 heures passées dans les toilettes avec crampes très fortes, vomissements, diarrhées et sueurs froides en alternance, nuit atroce. Maud a, quant à elle, beaucoup toussé.

Au petit matin, la GV qui a très peu dormi est complètement HS et a toujours de très fortes douleurs abdominales et des problèmes intestinaux.

Vers midi, Maud revient avec Romain, notre fils, qu'elle est allée chercher à l'aéroport de Lima. Il arrive depuis Toulouse, via Paris et Sao Paolo au Brésil, où la coupe du monde de Football commence dans 3 jours.

Quelques minutes après nos retrouvailles, Romain rĂ©alise qu'il a oubliĂ© sa veste contenant portefeuille et passeport dans le taxi. Heureusement, c'Ă©tait un taxi sĂ»r (Satellital) et Maud tĂ©lĂ©phone aussitĂ´t. Fin du suspense quelques minutes plus tard : le taxi a bien ses affaires et les ramène en suivant ! Beaucoup de chance et encore un gros coup de stress !

Nous discutons pendant le repas : riz pour la GV et pâtes pour les autres.

Vers 15 H 00, nous partons à pied tous les 4, nous promener au parc du 7 Juin où des dizaines de chats ont élu domicile. La GV, très pâle, qui a souffert pour arriver jusque là, n'est pas bien du tout et a très mal au ventre. Retour en taxi à l'appartement pour le GB et la GV qui va s'allonger après un passage obligé par les toilettes.

En soirée, tout le monde est fatigué (décalage horaire, angine, dérangement gastro-intestinal). Riz pour le GB et la GV et coucher tôt collectif.

10/06/14

Nuit un peu meilleure que la prĂ©cĂ©dente (pas difficile!) mĂŞme si les toilettes ont vu passer la GV plusieurs fois. Toujours très fatiguĂ©e, les crampes sont encore bien prĂ©sentes. Menu individuel au programme : riz pour changer.

Nous décidons d'annuler le bus prévu pour demain : plus de 20 heures de Lima à Cuzco où en règle générale, de nombreux passagers vomissent à cause des virages de montagne. Cela paraît plus raisonnable, vu l'état de la GV, la durée du voyage et le problème des toilettes,...

Nous nous rendons donc au terminal et ne pouvant nous faire rembourser, nous faisons modifier les billets qui pourront être utilisés par les enfants, pour revenir le mois prochain, de Cuzco à Lima.

Et nous réservons en suivant un vol (Star Pérou) direct Lima, Cuzco pour le 12 Juin, soit après-demain.

Ce soir, riz avec un peu de poulet. Cela fait plus de 8 jours que la GV est « dérangée ».

Les jeunes partent passer la soirée chez une amie.

11/06/2014

Réveil très tôt ce matin : bruit et aboiements chez les voisins. Les grands enfants se lèvent tard.

A déjeuner : pâtes pour nous.

En début d'après-midi, nous partons tous les 4, en taxi, pour aller visiter le site archéologique pré-colombien de Pachacamac, (ville majeure et site inca très important à l'arrivée des conquistadors) à une trentaine de kilomètres de Lima. C'était le sanctuaire le plus important de la côte pendant 1 500 ans. On y assistait à de grands pèlerinages de tout le Pérou. On attribuait au Dieu Pachacamac le pouvoir de faire trembler la terre et de provoquer des séismes avec un seul mouvement de sa tête.

Environ 200 ans avant J-C, les premières occupations du site commencèrent, ensuite ce fut un centre cérémoniel pour la culture Lima et les premiers édifices furent érigés, puis vint la culture Wari, suivie par la Yschma entre les années 1100 et 1450 après J-C, époque de la construction de la plus grande partie de la citadelle (grandes pyramides en adobe, temple peint). A l'arrivée des Incas, après 1450, ce fut au tour du Temple du Soleil et du Palais de la Mamacuna (endommagé par un séisme, inaccessible à présent) et la maison des rituels.

Le site, très étendu, dans un paysage désertique, est impressionnant même s'il ne reste de la plupart des bâtiments que des murs écroulés, vestiges de plusieurs civilisations brillantes. On accède quand même au sommet du Temple du Soleil (après avoir gravi un certain nombre de marches) d'où l'on a une vue plongeante sur le Pacifique, les îles proches, la vallée fertile et aujourd'hui, également, sur les bidonvilles de la capitale.

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Nous terminons par la visite du musée associé, avec entre autres, l'idole en bois aux deux visages du Dieu Pachacamac et des quipus (système de nœuds élaborés qui aurait été utilisé pour la gestion administrative et pour compter).

Retour à Lima où nous allons directement au musée Larco pendant que les enfants (déjà visité), nous attendent au bar, près du jardin de bougainvilliers. Ce musée, situé dans une ancienne et très belle maison est exceptionnellement riche en magnifiques poteries mochica ornées notamment de portraits : originalité des formes, précision, motifs, couleurs, qualité. En deux mots : étonnantes et superbes.

En exposition, des objets en céramique de différentes civilisations pré-colombiennes, dont les Incas, (pas les plus beaux). La civilisation Inca ne représentant que 150 ans sur plusieurs centaines (presque 2 milliers) d'années, cela permet de relativiser son importance.

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Des bijoux, des ornements divers (de nez, de front), des parures, des masques, des vêtements en argent, de la vaisselle apparemment en or mais souvent en fait en cuivre recouvert d'or. Des crânes trépanés, des objets divers avec représentations d'oiseaux, de félins, de serpents ; un tissu huari avec plus de 160 points/cm2 est aussi exposé, un record !

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Une énorme réserve est aussi ouverte au public, contenant, dans des vitrines, des milliers d'autres pièces.

Pour finir, nous allons dans la galerie érotique et ses poteries suggestives mimant l'acte sexuel de diverses manières. Même les maladies sexuellement transmissibles sont représentées.

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Nous avons vraiment apprécié ce musée.

Petit tour par l'appartement puis nous allons à Ayahuasca, (du nom de la plante aux propriétés hallucinatoires des chamans, mais ceci n'ayant rien à voir avec cela), un bar dans le quartier branché de Barrancos, qui aurait récemment été élu 7ème bar du monde. Il est vrai que le cadre est formidable, la décoration vraiment originale et différente dans chacune des nombreuses salles et c'est bondé. Nous goûtons quelques spécialités locales, dont les anticuchos en faisant quand même attention à ne pas ingurgiter n'importe quoi.

Coucher à 23 H 00, demain matin, les amis de Romain et Maud arrivent tôt à l'aéroport.

12/06/2014

Pas très bonne nuit : coliques toujours présentes et séjours aux toilettes qui vont avec.

Vers 9 H 00, les enfants reviennent avec leurs amis et repartent tous les quatre vers 11 H 00 pour aller faire un tour et déjeuner ensuite.

Le taxi commandé arrive un peu avant 12 H 00 et nous emmène à l'aéroport d'où nous décollons à 15 H 30 vers la ville impériale de Cuzco, suite de notre voyage au Pérou..

Encore merci à nos hôtesses pour leur accueil, l'hébergement et la découverte de Lima sous des angles originaux.