LA COSTA BLANCA 3

17/09/2013 Nous quittons notre place après un demi-tour un peu compliqué à réaliser, mais le capitaine s'en sort finalement avec brio.

Le soleil est présent, il y a un peu de vent et la houle est de ¾ face.

Des vestiges de murailles subsistent à l'entrée/sortie du port.

Au loin, Carthagène.

Un kayak aventurier en pleine mer alors que la mer est bien formée : des fous, des vrais !

Imprévu du jour : au moment de faire cuire les saucisses achetées au volailler du marché, la cuisinière ne les trouve pas dans le frigo. Surprise, elle demande au capitaine de vérifier dans son sac à dos : les saucisses s'y trouvent encore ! Le menu du jour sera donc modifié

2ème imprévu : dans le golfe de Mazarron, à l'heure du repas (agité comme à l'accoutumée), nous croisons avec bonheur une bande de grands dauphins. Trop occupés à jouir du spectacle, nous n'avons pas fait de photo.

L'essentiel du paysage, c'est d'abord de hautes montagnes, puis d'immenses étendues blanches qui se révèlent, à l'aide des jumelles être des serres, notamment pour les tomates vertes d'hiver.

Dans l'après-midi, on pose l'ancre à Ensenada de la Fuente. Mouillage comme le capitaine en second les aime, c'est-à-dire où les conditions suivantes sont réunies :

ancre bien crochée

soleil

température de l'eau idéale (pas moins de 27°C)

eau transparente

profondeur acceptable

nous sommes protégés de la houle

il n'y a pas de méduse

cadre enchanteur

Ce ne sont pas des caprices de star, mais simplement l'acceptable pour une phobique de l'eau (qui se soigne).

Et donc premier bain pour Madame, qui apprécie à sa juste valeur le côté un peu idyllique de la situation.

Près de la plage, des maisons blanches avec des arcades tout autour, des palmiers en abondance, des figuiers de barbarie : on ne doit plus être très loin de l'Andalousie : les paysages parlent d'eux-mêmes et la chaleur semble plus intense.

Le mouillage pour la nuit était prévu devant le port d'Aguilas (autrefois important port Romain) mais le nombre trop élevé de bateaux, la houle, l'eau très sale et très huileuse nous font repartir en quête d'un autre endroit. Ce sera un peu plus loin, en compagnie d'un autre voilier, près d'une espèce de digue particulièrement vilaine.

18/09/2013 La nuit fut blanche pour le mousse, la houle était trop violente et la journée sera marqué par de très nombreux élancements dans le crâne. Vivement ce soir qu'on se couche...

Soleil et nuages, GV + Génois hissés et c'est reparti pour un petit tour en Méditerranée.

On repasse devant Aguilas et le château de St Jean, surplombant son port de pêche.

Superbe vieux gréement à quelques encablures.

Depuis quelques jours, les poissons volants (encore appelés exocets) sont de plus en plus présents autour de nous, mais ils sont un peu trop rapides pour les immortaliser avec notre appareil photo et aucun ne s'est encore retrouvé sur le pont du bateau.

De hauts plateaux se trouvent maintenant devant la chaîne de hautes montagnes.

On prend le temps de visiter quelques calas (calanques) et entre autres celle dite du lit des amoureux

Photo d'un hôtel abandonné qui ne demande pas d'explication complémentaire : c'est écrit dessus.

La houle est revenue, la mer est plus que bien formée.

L'Andalousie, belle et sauvage, à l'histoire très riche, à l'architecture exceptionnelle, aux paysages fascinants et aux villes magiques (Séville, Grenade, Cordoue, Cadix, Ronda,...), nous y voilà !

Flamenco, fêtes, gastronomie, bordée au nord par l'Atlantique et à l'est par la Méditerranée, baignée de soleil, cette région a tout pour plaire.

Mouillage à 16 H 30 dans la Cala de San Pedro, superbe et imposante calanque avec les vestiges d'un château, où une communauté hippie s'est installée, dans les ruines d'un vieil hameau, en agrémentant les toits restants ou rénovés de panneaux solaires.

Le château du XVIème siècle avait été construit pour défendre la source d'eau potable contre les pirates.

Cette plage est considérée comme l'une des plus belles de toute la région. On ne peut y arriver qu'après 1 H 30 de marche minimum ou en bateau.

A la descente de la plage arrière, un des 2 moteurs nous lâche. Le capitaine essaie de modifier le système pour qu'il devienne mécanique. Tout compte fait, ce sera manuel (en tout cas de manière provisoire).

Et de 3 : troisième espèce de méduse (heureusement après le bain du pitaine) repérée par l'oeil attentif du capitaine en second. Il s'agit cette fois de Pelagia Noctiluca : encore plus urticante que l'espèce précédente, ombrelle bombée, bien transparente, dans les tons rosés.

Nous sommes près du désert de Tabernas où ont été tournés de très nombreux films historiques (Lawrence d'Arabie) ou westerns (les 7 mercenaires, il était une fois dans l'Ouest,...)

19/09/2013

2ème nuit blanche consécutive, mouillage très rouleur : dur, dur... malgré le cadre majestueux.

Plouf du capitaine après un petit nettoyage de pont (pas de méduse en vue ce matin).

Le soleil est au rendez-vous, la côte est minérale, avec quelques calas et toujours des vestiges de forteresse ou autres tours.

Nous prenons notre repas dans une calanque, la cala del arco (cela remue moins qu'en mer).

Le vent est de face (force 4) et la houle se ré-installe : le mousse est fatigué et ne vous parlera donc pas de la beauté d'une mer démontée, cela étant très subjectif.

La température de l'eau a chuté de 3°C en trois jours : nous nous rapprochons de l'Atlantique.

Le Cabo de Gata est doublé : c'est la Costa Del Sol. La Côte du Soleil, tout simplement parce qu'il y a en moyenne 300 jours de soleil par an.