11/09/2013 Au matin, on quitte Valence à regret.

Porte-containers en bande, succession ininterrompue d'immeubles sur la côte, ciel uniformément gris. P1050954blog.JPG

Très vite, le port des gilets devient une évidence : 15 à 20 nœuds de vent, 1 mètre minimum de houle de travers, 6 à 7 nœuds de vitesse, 1 ris dans les voiles.

Pas un bateau, à part le nôtre ("mais que diable allait-il faire dans cette galère ?").

Impossible de faire des photos, de lire ou d'écrire dans ces conditions.

Mal de mer pour le capitaine et son second, ce qui est exceptionnel.

Au bout de 6 heures très difficiles, avec l'impression d'être passés sous un rouleau compresseur, arrivée au port de Gandia dont la spécialité est l'exportation massive d'oranges, mais ce n'est pas vraiment la saison.

Pour la petite (et la grande histoire), le duché de Borgia fut fondé près d'ici, par les ancêtres de la célèbre famille italienne et un petit tour dans leur palais ducal, en ville, nous semblait intéressant. La fatigue ayant pris le dessus, nous avons finalement renoncé.