18/07/2014

Le GB a bien dormi quoique pas assez, la GV beaucoup moins. Le petit-déjeuner est « servi » avant 6 h 00 du matin et nous sommes au terminal de Mendoza à 7 h00. Long arrêt à l'office de tourisme car nous avons des questions à poser sur le passage au Chili. Nous nous rendons ensuite en taxi à notre hôtel, dans un quartier qui paraît plutôt mal famé, pas rassurant du tout. Nous laissons nos valises à la réception où le check-in est à 14 h 00. Nous discutons avec notre hôte qui nous donne un plan et des infos concernant le change. Nous reprenons un petit déjeuner et restons à l'accueil pour réserver notre premier hébergement au Chili où nous serons dans deux jours.

Nous déambulons ensuite dans Mendoza fondée en 1561 par les espagnols, y changeons des euros, allons acheter notre billet pour Santiago. Nous traversons la place Independencia, San Martin et d'autres, ponctuées de belles fontaines en mosaïque. De très nombreux parcs font le charme de cette ville aux larges avenues, par ailleurs animée. Les canaux d'irrigation y sont également abondants.

Beaucoup de bâtiments, dont l'église San Francisco (partiellement) ont été détruits par des séismes, notamment par ceux de 1861, 1968... Déjeuner dehors, car le soleil est maintenant présent alors que plus tôt dans la matinée, il faisait à peine 4°C et le mauvais temps est annoncé pour dans quelques jours. Bife de chorizo, frites/crudités arrosés d'une bonne bouteille de vin, nous profitons...

Retour à l'hôtel après une très longue marche. La météo consultée paraît favorable, du moins à l'aller, pour la traversée des Andes par le passage frontalier des Libertadores. Après, nous verrons bien. L'ennemi redouté pour le retour sera la neige.

Nous dînons de pâtes dans le centre-ville.

19/07/2014

Le GB a mal aux doigts ce matin et la GV à la tête. Puis nouvelle crise au coccyx : dur, dur!La GV n'est vraiment pas bien.

Le Musée Historique Général San Martin étant fermé, nous le visiterons à notre retour et nous partons nous balader dans le très grand Parc du même nom, (conçu par le français Charles Thays) et son lac, puis nous montons au Cerro de la Gloria (420 hectares).

P1050703blog.JPG

Du brouillard, la vue n'est donc pas fantastique. José de San Martin (1778-1850), fut celui qui libéra l'Argentine, le Chili et le Pérou du joug espagnol. Le « Libertador » vécut dans la ville avec sa famille (il recruta ici ses soldats et les entraîna pour l'entrée au Chili).

Retour en ville. TraversĂ©e d'un quartier aux riches demeures. DĂ©jeuner puis hĂ´tel pour un peu de repos, vu l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral. En soirĂ©e, de nombreuses personnes font l'aumĂ´ne, chantent ou dansent  car il y a foule en terrasse oĂą nous mangeons et une partie de la clientèle semble plus qu'aisĂ©e (et arborent Rolex ou Dior au poignet) ; il y a une très grosse concentration de restaurants.

20/07/2014

Nouveau bouclage des valises et nous voilà à bord d'un taxi qui nous conduit en milieu de matinée jusqu'à la gare routière où nous faisons quelques provisions pour la route.

Départ de notre bus 140° vers 11 h 00. Les hauts sommets enneigés de la Cordillère commencent à se détacher sur notre gauche. Nous traversons ensuite une vallée immense. Très bientôt, nous allons une nouvelle fois, changer de pays.

Nous quitterons temporairement cette province, étroite et longue bande quasi désertique, dont les Andes et le vin représentent les principaux atouts.

Des centaines de propriété viticoles (que l'on peut visiter) sillonnent la région et des itinéraires de dégustation sont bien sûr mis en place.

Les premières vignes furent plantées dans le nord du pays il y a plus de 500 ans. Les immigrants européens, essentiellement italiens commencèrent à s'installer ici à la fin du XIX ième siècle et apportèrent dans leurs bagages différents cépages. A l'heure actuelle, les variétés  merlot et cabernet sauvignon sont les plus présentes, on trouve aussi du malbec et du syrah, la qualité globale de la production s'améliorant régulièrement et en général étant d'un bon rapport qualité/prix.

Les vins (comme les chiliens d'ailleurs) sont bons. Les vignes sont irriguées (il n'y a pas ici de violents orages, ni de grêle avant les vendanges, contrairement à la France où cela arrive régulièrement). L'eau vient directement des Andes. En outre, la grande variation thermique entre le jour et la nuit ne présente que des avantages (plus de sucres, peau épaisse, bon niveau d'acidité, insectes nuisibles et champignons quasi absents).

L'Argentine est à l'heure actuelle un des plus grands producteurs de vin au monde, n'en déplaise au Bordelais qui m'accompagne.

Tout près de la frontière entre l'Argentine et le Chili, dans les Hautes Andes, se trouve El Cristo Redendor, un célèbre monument datant de 1902, construit à la fin d'un différend entre les deux pays.

P1050706blog.JPG

P1050711blog.JPG

Malheureusement aujourd'hui, c'est un tunnel que nous traversons avec le bus. Nous ne gravirons pas les 8 kms de chemin pour y accéder à pied.

Uspallata : petite ville où fut tournée en 1997 le film 7 ans au Tibet, de JJ Annaud, les sommets environnants, pointus et colorés, rappellant les paysages d'Asie Centrale.

Effectivement, les montagnes sont à nouveau très belles et très colorées, comme dans les Quebradas récemment visitées.

P1050717blog.JPG

P1050723blog.JPG

Des gravures rupestres incas se trouvent paraît-il, tout près d'ici.

Nous sommes maintenant au niveau de la neige, qui recouvre bien les monts alentour.

Puis, le parc provincial Aconcagua (710 kms2) entourant le point culminant de la cordillère des Andes. L'Aconcagua, le plus haut sommet de l'hémisphère ouest, culminant à 6 962 m, surnommé le colosse des Amériques est un sommet volcanique reposant sur une couche de sédiments marins. Ce Mont est une des destinations favorites des grimpeurs du monde entier depuis sa première ascension officielle en 1897 ; c'était autrefois un site funéraire précolombien (une momie inca a été découverte en 1985 à 5 300 mètres d'altitude).

La lagune glaciaire de los Horcones qui offre un superbe point de vue sur le toit des amériques,se trouve à moins de 2 kms.



Les sandwichs distribués sont pleins de mayonnaise, que la GV ne digère jamais. Heureusement que nous en avons acheté un, sans cette sauce, ce matin au terminal.