20/03/2014

Encore une nuit très courte, entre houle et mal au ventre, la digestion est encore très aléatoire...

Réveil à 5 H 15 pour un départ un peu avant 6 H 15 vers Saint Barthélémy.

Temps nuageux, mer agitée, vent force 3 à 4, houle ¾ arrière, creux de 1,50 à 2 mètres,donc moteur qui a tourné une bonne partie de la journée.

Devant la ville de Gustavia, à nouveau, comme attendu, yachts et voiliers de milliardaires.

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Nous nous posons à 17 H 45, dans l'anse du Colombier, après 11 heures et demie de navigation un peu éprouvante. Des dizaines de grosse étoiles de mer tapissent le fond de la petite baie.

Nous voilà donc revenus sur le territoire français, à Saint Barthélémy, plus connue sous le nom de Saint Barth. C'est une minuscule île de 20 kms carrés, encerclée par plus de 20 îlets et récifs. Le tour de l'île peut être effectué en une seule journée. A l'intérieur des terres : des montagnes russes et sur la côte : anses et plages.

D'abord colonisée par les bretons et les normands, elle fut suédoise de la fin du XVIII ème à la fin du XIX ème siècle ; instaurée port franc à cette époque, elle l'est encore de nos jours. La Calèche est une coiffe traditionnelle amidonnée, avec visière, surnommée la Quichenotte. On peut encore voir des femmes ainsi coiffées dans le village de pêcheurs de Corossol.

Sa capitale, Gustavia (du nom du Roi de Suède en 1785) a été construite au bord d'un port naturel et possède un charme original franco-suédois. Les « minimokes », voitures électriques, se rencontrent un peu partout. St Jean est l'endroit le plus touristique avec boutiques, produits de luxe détaxés et restaurants à foison. Ce que l'on peut aussi y acheter  : des chapeaux de paille tressés avec les feuilles du latanier, qui pousse sur l'île

Ancien repaire de corsaires, Saint-Barth est aujourd'hui une des destinations à la mode des Caraïbes.

21/03/2014

Nuit hélas identique à la précédente.

Nous partons à 8 H 45 pour l'île de Saint-Martin, passons devant l'île Fourchue et arrivons à Philipsburg où 3 énormes paquebots de croisière sont à quai.

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puis attendons dans Simpson Bay en compagnie de quelques super voiliers

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jusqu'à ce que le pont levant s'ouvre pour nous laisser entrer, il est alors 11 heures 30.

P1010952blog.JPG Nous suivons deux bateaux arborant pavillon français jusqu'au pont tournant suivant. Le feu rouge passe au vert au bout de quelques minutes et nous voilà côté français de l'île de Saint-Martin.

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Afin de rejoindre la baie de Marigot, nous nous dirigeons vers le chenal dragué, bien détaillé sur la carte téléchargée en notre possession ; l'alarme de profondeur commence à sonner puis ne s'arrête quasiment plus. Impossible de rejoindre le chenal, nous devrions être sur son emplacement d'après les indications, mais le fond ici n'est pas dragué suffisamment. Le testeur annonce 1,3 mètre puis 1 mètre ; même avec le pied de pilote de 0,50 mètre, cela fait 1, 80 puis 1, 50 mètre alors que notre tirant d'eau est d'1 mètre 90. D'ailleurs, le bateau finit par toucher, nous nous retrouvons bloqués, ensablés. La capitaine en second est un peu (!) stressée, cela lui rappelle de mauvais souvenirs. Heureusement, le capitaine réussit au bout de quelques minutes de moteur à plein régime, à nous sortir de cette situation inconfortable... Deux, trois nouveaux essais infructueux plus tard, nous faisons demi-tour précautionneusement et nous ancrons dans Simpson Bay Lagoon.

Nous devrons faire un grand détour pour aller jusqu'à Marigot Bay mais n'avons absolument pas le choix. Nous sommes très près de l'aéroport hollandais et les avions petits ou gros, décollent et se posent presque sans discontinuer. Une algue présente en grande quantité, blanchâtre et de forme bizarre, ne donne pas du tout envie de se baigner.

En début d'après-midi, nous grimpons dans l'annexe et traversons la zone délicate bien sûr sans difficulté. Après un quart d'heure, nous voici à la capitainerie de Port-La-Royale pour les formalités douanières d'entrée sur le territoire français. Nous obtenons là les explications concernant le chenal : il a effectivement bien été dragué à 2 mètres de profondeur, mais c'était en 1995 et depuis, rien n'ayant été entrepris, il a perdu au moins 20 cms et beaucoup plus à certains endroits. La carte ainsi que les documents distribués un peu partout à Saint-Martin sont totalement erronés et il n'y a aucun panneau informatif. Nous apprenons que dans la matinée, un autre voilier, planté dans le sable, a du être remorqué par plusieurs annexes...

Petite promenade dans Marigot, la ville principale côté français, arrêt à l'Office de Tourisme, puis chez un accastilleur, au supermarché et enfin jus de fruits en terrasse d'un café restaurant de la marina, avant de regagner le bateau.

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L'île de Saint-Martin (appelée aussi l'île aimable) / Sint Maarten, binationale, appelée est partagée entre France et Pays-Bas depuis 1648. Elle fut envahie simultanément par les deux pays qui, au lieu de se battre, choisirent la solution du traité, après une course à pied où un Français et un Hollandais, partirent dos à dos d'un même point dans des directions opposées et finirent par se rencontrer : la ligne de démarcation fut ainsi établie. L'île, aux collines vertes et jaunes, aux lagunes et étangs salés, est magnifique, ce ne sont pas les riches propriétaires de villas construites sur les flancs de nombreux mornes, qui me contrediront. Le Pic du Paradis culmine à 424 mètres d'altitude.

L'île est le plus grand porc franc des Antilles : boutiques hors taxes, casinos (surtout dans la partie hollandaise), plages de rêve, attirent une clientèle essentiellement américaine. Il y a deux aéroports sur l'île. Une plage est d'ailleurs connue sous le nom de Kerosene Beach, les gros porteurs (côté hollandais) se posant sur une piste, quasiment sur la plage.

Dans la partie française, dont la langue officielle est le français, l'anglais est également parlé. Les achats se font en Euros ou en Dollars. Une usine de dessalement par osmose inverse a été installée par manque d'eau douce. Les ruines du Fort-Louis construit en 1789 semblent surveiller l'entrée de la baie.

Sint Maarten est un pays au sein du Royaume des Pays-Bas. On y parle l'anglais. Le dollar américain y est essentiellement utilisé, même si la monnaie officielle est le Guilder des Antilles. La capitale : Philipsburg est un immense supermarché, son architecture est victorienne. La partie hollandaise a su tirer profit de son attrait et mettre en place tous les aménagements nécessaires (y compris ponts tournants, le dernier datant d'à peine 3 mois) afin d'accueillir des yachts de plus en plus gros et assurer son développement. La partie française n'a pas suivi la même démarche.

22/03/2014

Grasse matinée, il est presque 7 H 30 quand nous nous levons ! Départ en annexe vers le marché de Marigot, réputé. Poissons, fruits et légumes, un tee-shirt pour le capitaine (qui en consomme pas mal en bricolant) et une bague en argent chacun seront les dépenses du jour.

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Nous sommes abordés par deux femmes qui cherchent à faire vendre des résidences partagées avec de soi-disants cadeaux gagnés, sans obligation d'achat. Nous avions eu presque la même expérience à Malte il y a quelques années mais, naïfs à l'époque, nous avions visité, puis dû discuter et repartir, bien sûr sans avoir signé mais aussi sans cadeau et en ayant perdu toute une après-midi... « Chat échaudé,... », ce sera non d'entrée cette fois-ci.

Nous déjeunons sur Lilovan d'un délicieux steak Uruguayen au barbecue. Ensuite, nous reprenons l'annexe et nous rendons côté hollandais afin de payer le passage du pont. Nous passons par hasard devant le bateau de Willy et Catherine, inoccupé ainsi que devant Jatala, où il n'y a pas non plus trace d'Elise et André. Après nous être acquittés de la taxe due, petite visite dans la ville/marina (interdiction de photographier les yachts de près) et retour au bateau.

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Nous arrivons un peu plus tard à entrer en communication avec l'équipage de Yanneraud qui va, en suivant, passer sous le pont côté français (les catamarans ont un très faible tirant d'eau qui leur permet de passer là où les monocoques ne peuvent pas, à moins d'avoir une quille relevable, ce qui n'est pas notre cas).

Rendez-vous est donné pour ce soir à 19 H 00. Nous partons donc avec notre bateau pneumatique à 18 H 45. D'entrée, le moteur tousse, d'abord toutes les 10, puis 5 puis 3 secondes et finit par s'arrêter complètement, à notre grande déception. Nous sommes vraiment lassés de nos problèmes récurrents avec ces engins. Nous poursuivons donc à la rame et nous amarrons devant une des entrées de la zone de carénage. Appels à la VHF portable puis avec le téléphone, sans succès. Au bout d'un moment, Willy nous contacte : il est devant notre voilier et il n'y a évidemment personne ! Lui et André nous récupèrent enfin près de la station service et nous emmènent sur le catamaran où Catherine et Elise nous attendent.

Apéritif, dîner, on a plaisir à se revoir et à discuter ensemble, on passe une belle soirée. Elise et André nous prêteront demain un moteur d'annexe qu'ils n'utilisent pas, le temps d'en racheter un autre, c'est vraiment gentil de leur part.

Willy et André nous ramènent donc à notre annexe que nous attachons à la leur puis tirons ainsi jusqu'à notre voilier. Sans eux, on était très mal pour revenir...

23/03/2014

Le premier pont s'ouvre pour nous à 8 H 15 : nous sommes les seuls. Le deuxième pont se lève à 8 H 30, 6 autres bateaux passeront en même temps.

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Navigation vers la baie de Marigot. A nouveau, de somptueuses propriétés surplombent la mer, côté français. Nous jetons l'ancre vers 10 H 00. La VHF portable semble fonctionner à nouveau, hier soir, nous n'entendions pas quand nos interlocuteurs nous appelaient.

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Nous récupérons le moteur de prêt et sommes invités par Jatala à les accompagner, avec l'équipage de Yanneraud, à Anguilla. Proposition acceptée.

Nous partons tous les 6, en fin de matinée, sur Jatala, cata de 55 pieds, rien à voir avec notre « petit » monocoque de 40 pieds. Le capitaine de Lilovan est impressionné par la taille, la vitesse et les performances de ce voilier de voyage, de marque Outremer. (comme celui de Willy). Au bout d'à peine une heure, nous nous amarrons dans Rendez-Vous Bay, au Sud-Ouest de l'île d'Anguilla, devant une très longue plage de sable fin. Les poissons du marché sont cuits en papillotes, au barbecue.

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Séance de bain collective, excepté le capitaine en second du monocoque, qui n'arrivera pas totalement à se jeter à l'eau : un barracuda de plus d'un mètre de long, aux dents très acérées, faisant le siège du voilier, passant d'une coque à l'autre et ne s'éloignant pas une seule fois pendant toute la durée du mouillage. C'est l'inconvénient d'une eau d'à peine 2 mètres de fond et tellement limpide, on voit tout,... Dommage !

Anguilla (l'Anguille) dont la ville principale est « The Valley », est un territoire indépendant sous protectorat britannique. L'île, de calcaire corallien, est longue, étroite et plate. On y trouve d'immenses plages vierges de sable fin, parmi les plus belles des Antilles : anses désertes, sable blanc et mer turquoise : le calme y règne encore malgré un nombre d'hôtels en augmentation constante.

Pêche (langoustes et homards) et exploitation des Salines sont les activités principales de cette île.

Après-midi vraiment très agréable, dans un cadre totalement idyllique et retour au bateau vers 19 H 00.

24/03/2014

Au petit matin, nous prenons le temps d'admirer un voilier écolo et surtout son annexe avec panneau solaire installé  : orignal certainement, efficace ? La question se posera peut-être à nous un jour prochain, lorsque nous ne voudrons définitivement plus entendre parler de moteur d'annexe,...

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A 9 H 00, nous sommes dans notre annexe, prêts à partir, moteur prêté déjà démarré. Willy nous fait alors signe qu'il a besoin d'un outil. Nous remontons donc à bord de notre voilier récupérer la pièce en question et impossible alors de repartir : le moteur ne veut plus,... Au bout de près d'une heure d'efforts (nettoyage bougie,...), le moteur redémarre, mais nous nous amarrons finalement au Yanneraud et montons dans leur annexe car ils se rendent au même endroit que nous (côté hollandais). Leur moteur étant beaucoup plus puissant, ce sera plus rapide.

Aujourd'hui, c'est un très gros poisson-coffre qui est calé sous le catamaran.

Nous allons donc, entre autres, consulter prix et disponibilités des moteurs hors bord, chez deux revendeurs.

Le capitaine repart après déjeuner voir s'il peut trouver des pièces de rechange pour réparer le moteur Suzuki mais n'arrivera pas à destination, le moteur d'emprunt le lâchant à plusieurs reprises.

Décision prise : quelques heures plus tard, nous revenons avec un moteur neuf 5 CV, de marque Tohatsu et délestés d'un peu plus de 900 euros. Nous apprenons aussi que l'épidémie de chicungunya est très forte ici et que les hélicoptères vaporisent régulièrement des produits insecticides.

En fin d'après-midi, Elise et Dédé viennent chercher leur moteur et restent prendre l'apéro. Willy et Catherine sont avec leurs enfants, récupérés à l'aéroport un peu plus tôt dans la journée.

25/03/2014

Retrait d'euros et de dollars, emplettes au supermarché de Marigot où l'on peut emmener le chariot au pied de l'annexe, ce qui est bien pratique pour les packs d'eau. Quelques frayeurs quand même, avec le moteur, tout neuf, qui fait déjà des siennes !

Nous remontons l'ancre, laissons le Fort Louis à notre droite

P1020029blog.JPG et partons pour la baie de Grand Case où les deux bateaux copains doivent déjà se trouver.

Nous croisons parmi une multitude d'autres, le yacht nommé Leander, qui se loue (notamment à la famille royale britannique) pour la modique somme de 500 000 usd par semaine, à bon entendeur,...

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Amarrés vers 17 H 00, le ciel se couvre très rapidement de gros nuages gris.

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Il est un peu après 18 H 00 quand Elise et André viennent nous chercher et nous rejoignons Catherine, Willy et leurs enfants. Nous ne sommes pas ici ce soir par hasard. En effet, tous les mardis soirs, c'est la fête à Grand Case, petit bourg au charme antillais et aux maisons créoles anciennes situées le long de la plage.

La Grand Rue est fermée aux véhicules à ses deux extrémités. Beaucoup de monde, des touristes américains pour la plupart, français en plus petit nombre (nous sommes sur la partie française de l'île). L'ambiance est bonne enfant, boutiques et stands de bijoux, maillots, tee-shirts, tableaux, bibelots, chapeaux, punchs,... avec un petit côté marché de nuit estival du Sud-Ouest en métropole (Gers, Landes), abondance de restaurants et d'alcool en plus. Le corollaire : policiers municipaux et gendarmes sont très visibles.

Il commence à pleuvoir, d'abord un peu, puis de plus en plus fort. Direction : le « Che » où nous commandons notamment Mojitos, acras et fricassée de lambis. Quelques averses plus tard, les cocktails bus mais toujours pas de nourriture en vue, nous allons acheter brochettes de poulet et ribs à des mamies locales et nous posons enfin pour manger : on avait tous une petite faim. Certains en profitent pour goûter la bière Presidente, presque locale (de République Dominicaine en fait).

Nous assistons au défilé de « carnaval » : musique et danses de jolies filles plutôt dénudées et terminons par une dégustation de sorbets coco ou mangue/passion, excellents.

Nous nous couchons vers 23 H 30 mais la musique ou plutôt les chansons des années 80 émises de bateaux voisins, retardent notre sommeil.

26/03/2014

Enfin, le capitaine en second a sa couleur, comprenne qui pourra ! Départ à 11 H 00 de la baie de Grand Anse. Nous sommes rendus à Marigot à 12 H 00 où nous faisons le plein des réservoirs de gas-oil et d'eau, après avoir un peu tapé contre le quai (pour une fois, petite erreur du capitaine) mais sans faire de dégât, ce dernier étant en bois.

Déjeuner sur le bateau, dans la baie de Marigot, puis départ en annexe à 13 H 30. La capitainerie et donc la douane est fermée jusqu'à 15 H 00 (contrairement aux informations écrites en notre possession). Le capitaine a perdu le gros cadenas de l'annexe. Nous mettons à profit le temps restant pour acheter une carte SD (celle du portable du capitaine a rendu l'âme hier) et faire deux, trois achats. Douane de départ à partir de 15 H 00 et retour au bateau.

A 16 H 00, nous levons l'ancre vers l'île de Tintamarre, réserve naturelle nationale. Nous passons devant la baie de Grand Case, puis l'anse Marcel et prenons une bouée à 17 H 30, avec l'aide d'André, déjà sur place.

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Après « négociation », apéritif et repas auront lieu sur Jatala (le plus grand bateau), il est vrai que 8 personnes sur Lilovan, c'est plus que limite. Colombo de poulet et beignets aux pommes sont très réussis et la soirée aussi.

Coucher tardif.

Première partie de nuit : à peu près normale. A partir de 3 H 00 du matin, nuit terminée pour le capitaine en second : le bateau bouge beaucoup trop.

27/03/2014

Entre 10 et 11 H 00, nous assistons à une arrivée massive de bateaux, il y a bientôt foule.

Le nom de Tintamarre vient de l'espagnol tintamare, la couleur de la mer, turquoise en l'occurence. C'est un ilôt sauvage, vrai labyrinthe de coraux.

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Nous déjeunons tôt et débarquons sur la plage. Snorkeling pour le capitaine et bain pour le capitaine en second. Une pancarte attire plus tard notre attention, elle est libellée ainsi  : risques sanitaires = staphylocoque doré et germes infectieux présents.

Nous libérons la bouée et prenons la direction de Saint-Barth. A tribord, l'île de Saba, très verte, connue pour ses sites de plongée, puis celle de Saint Eustache (Statia) aux 3 parcs nationaux, où une centaine d'épaves de navires gisent par le fond. Houle de travers entre 1 mètre et 1 m 50 et gite.

Nous arrivons 2 heures après dans l'anse de l'île Fourchue, qui fait partie de la réserve naturelle de Saint-Barth créée en 1996 et y prenons une bouée. Le vent souffle, rafales à 25 nœuds, il pleut. Le capitaine en second ne se sent pas en grande forme.

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BMS en cours : mer dangereuse, due à une dépression au large de New York qui génère une longue houle de Nord, celle ci croisant la mer du vent. Contrairement à ce qui était prévu, nous ne partirons ni demain ni après-demain.

Coucher tôt.

28/03/2014

Il a beaucoup plu cette nuit et il fait très gris ce matin.

Le capitaine en second, pas bien, garde le lit presque toute la journée. Fièvre (38° puis 39°) et courbatures importantes, peut-être le Chicungunya ? Ou la dengue, ou bien encore la grippe ? Renseignements pris avec la VHF, leurs bateaux étant dans l'anse voisine du Colombier, Catherine, sur Yanneraud est également souffrante et fiévreuse et André sur Jatala, un peu courbaturé.

Au large, le capitaine voit passer les voiliers de la régate de Saint Barth.

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L'île, inhabitée, aux collines arides, est recouverte de cactus.

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29/03/2014

Nuit agitée et courte pour le capitaine en second : fièvre et houle.

Yanneraud nous rejoint en fin de matinée mais repart en tout début d'après-midi pour se rendre à Philipsburg, « soigner ses malades » (Catherine, elle aussi toujours HS et la femme de Géraud, en proie au mal de mer), après avoir récupéré notre moteur hors service qu'ils laisseront à Jatala (dont l'équipage est aussi bien souffrant) ou ramèneront eux-mêmes en France métropolitaine. C'est là-bas aussi que nous nous reverrons car les deux catas vont maintenant se diriger vers les îles du Nord (Iles vierges notamment) et notre monocoque vers celles du Sud, les Grenadines en particulier.

En soirée, fin du BMS, nous partons donc demain matin.