14/02/2014

Nous préparons le bateau pour notre absence, bouclons les bagages et prenons un taxi jusqu'à l'aéroport : pour nous, c'est le début des vacances dans les vacances, pas de voilier pendant deux semaines .

Décollage de Pointe-à-Pitre à bord d'un Airbus A320 d'Air France, avec un peu de retard. Il fait beau, nous survolons des dizaines de mornes et maisons colorées et nous élevons dans les airs. Nous avons droit à notre première vaporisation d'insecticide diffusé dans tout l'avion, afin d'éviter la propagation de certaines maladies transmises par les moustiques (nouveau spray dans le vol suivant).

Quelques heures après, la descente est amorcée sur Haïti, nous volons au-dessus d'un paysage un peu lunaire fait de plateaux désertiques, au loin des hautes montagnes, puis une zone urbaine qui paraît très peuplée. Alors que nous sommes très près des pistes et en phase très avancée de l'atterrissage à Port-au-Prince, l'avion remet les gaz et reprend de l'altitude à la surprise de tous les passagers. Il revient finalement se poser après un tour complet. Explication du pilote : il allait trop vite et a donc préféré « recommencer ». Haïti donc, où nous sommes en transit et avons droit à une deuxième fouille complète et manuelle, même si nous sommes confinés dans une salle d'embarquement de l'aéroport.

Nous repartons un peu plus tard dans le même avion et arrivons à Miami, en Floride vers 21 H 00, heure locale. Nous délaisserons les termes tels que capitaine pendant cette escapade terrestre et nous nous désignerons par ceux de GV (ah! ah! encore un mot marin en fait) = Grande Voyageuse et GB = Grand Baroudeur. La GV a énormément de mal à décompresser depuis le dernier atterrissage et souffre donc des oreilles pendant quasiment 24 heures. Les formalité d'immigration, parfois très longues aux Etats-Unis, n'ont jamais été aussi rapides. Les bagages sont par contre longs à arriver. Taxi jusqu'à notre hôtel, Bar-B-Q (écrit tel quel) où le serveur est très sympathique, mais nous nous dépêchons de nous restaurer car nous sommes les derniers clients.

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15/02/2014

Prêts pour une journée express à Miami. On loue une voiture et l'on s'entraîne pour la suite du voyage : l'intermédiaire ne parle qu'espagnol.

Direction Miami Beach, avec l'aide de la carte chargée dans le téléphone portable. Les longues avenues à l'américaine se succèdent, nous parcourons Little Havana, le quartier Cubain comme son nom l'indique, avec maisons et boutiques typiques, clôtures parfois renforcées, mais aussi des îlots à l'américaine. C'est un quartier haut en couleurs, à éviter la nuit.

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Puis South Miami Beach pour le fun, où le spectacle est dans la rue : tenues extravagantes des passantes (ou passants) et parfois toutous qui vont avec.

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Ocean Drive et son nombre impressionnant de bolides au kilomètre carré : Ferrari, Porsche, Lamborghini, grosses cylindrées de chez BMW, Mercedes ou Audi, véhicules bizarres tel le Ty Rex, limousines,... Beaucoup de boutiques d'alcool également.

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La plage, à ne pas manquer, pour le cliché bien sûr, mais aussi pour son immensité, les postes de surveillance des maîtres-nageurs, les tentes très 1900, les joueurs et joueuses de beach-volley,... Miami Beach quoi ! Mais nous n'avons pas croisé de star ou en tout cas, pas reconnu.

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Nous nous promenons ensuite dans le quartier Art Déco de la ville, aujourd'hui très en vogue dont certaines maisons construites il y a près d'un siècle ont un charme authentique et intemporel.

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Puis nous voilà à Downtown, ses immeubles et ses statues et finissons par un quartier très très résidentiel aux villas somptueuses et véhicules assortis.

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Retour à l'hôtel, nous récupérons nos affaires, laissons la voiture et nous rendons à l'aéroport en taxi. Finalement, nous sommes contents de notre stop à Miami, nous avons visité pas mal d'endroits, bien plus que nous ne pensions.

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Nous avons à ce moment-là, la confirmation de notre surclassement en Business, yes ! Après le passage obligatoire et habituel par la sécurité, la GV testera pour la première fois un VIP lounge avec fauteuils très confortables, boissons (alcoolisées ou non), biscuits salés et/ou sucrés, accès wi-fi, le temps passe plus facilement ici que dans une salle d'embarquement.

Nous décollons avec une ½ heure de retard dans un Boeing 737 d'Aéro Mexico cette fois. En-cas amélioré, vraie nappe et serviette, couverts en métal, assiette en faïence et 2 sièges au lieu de 3 dans la rangée.

Atterrissage à Mexico : par chance, les formalités, la récupération et remise des bagages dans le circuit et le passage par la sécurité sont rapides et nous avons donc quelques minutes pour faire une pause au grand lounge d'Aéro Mexico (pas le temps quand même de profiter du spa à disposition). Nous goûtons un grand et très bon vin rouge Mexicain de Basse-Californie.

Au décollage, 1 heure de retard. Cette fois-ci, c'est un Boeing 767, les sièges ne sont ni super larges ni entièrement inclinables, mais c'est quand même le grand confort, comparé à la classe économique. Dîner tardif et puis nous nous allongeons, ayant pu échanger une place avec un sympathique québécois et donc, être à côté l'un de l'autre.

16/02/2014

Malgré un bébé qui pleure souvent et des turbulences, nous avons (un peu) dormi. Le petit déjeuner nous est servi par notre très francophile steward.

Superbe vue sur la Cordillère des Andes, nous réalisons que nous avons fait l'essentiel du vol au-dessus de l'Océan Pacifique et que nous traversons donc maintenant, d'ouest en est le Chili puis l'Argentine.

Atterrissage en retard, récupération des bagages très longue : il est près de 13 H 00 quand nous poussons les portes derrière lesquelles nous attendent la cousine de la GV : Mabel, sa fille Evangelina et son bébé Franco.

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Leur accueil est très chaleureux, nous rentrons en voiture à Buenos Aires, depuis cet aéroport éloigné de la ville, jusqu'à l'appartement d'Evangelina et de son mari, après avoir garé le véhicule dans le parking souterrain (ils évitent de laisser les autos dehors, la nuit).

Nous retrouvons la petite Roma et Meli, la deuxième fille de Mabel, déjeunons dans l'appartement d'Eva et d'Emilio, ce dernier ayant fait griller la viande au barbecue (très grand), apparemment courant ici, dont la grille se monte et se descend, en fonction de la cuisson choisie. Le repas est délicieux, les glaces commandées et livrées à domicile, appréciées (dont le dulce de leche, excellent). Nous discutons un moment tous ensemble, puis rentrons à l'appartement de Mabel nous reposer un peu et faire l'enregistrement du vol de demain matin. Mabel et Eva qui nous a rejoint avec ses enfants, nous expliquent les subtilités liées au change en monnaie argentine.

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Nous allons dîner dans une pizzeria et assistons ensuite avec Mabel et Meli, fondue de musique, aux défilés de carnaval de plusieurs quartiers de Buenos Aires, comme tous les samedi et dimanche jusqu'à mardi gras. Belle ambiance, beaucoup d'enfants portenos (= de Buenos-Aires) dansent aussi au rythme des instruments.

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Nous profitons un bon moment de ce spectacle entraînant puis rentrons nous coucher, après avoir fait la promesse de revenir fin Juillet lors de notre retour à B-A, pour nous attabler en famille, autour d'un bon asado (grillade) arrosé de notre champagne.