COSTA DEL SOL 1

Arrivée au bout de 8 heures de navigation à Almeria, capitale de la province du même nom, où nous allons nous poser quelque temps (un petit coup de vent est annoncé) après une manoeuvre précise et efficace du capitaine.

20/09/2013 ALMERIA POUR QUELQUES JOURS

A nouveau du wi-fi  accessible : nous pourrons donc avancer dans ce que nous avons à faire : mise à jour du blog et autres...

Nous allons en ville à l'heure des tapas : à partir de 20 H 30/21 H 00 et ce qu'il y a de fort sympathique comme tradition à Almeria est qu'avec chaque cana (bière) ou vin ou boisson à base de rosé + limonade (entre 2,10 et 3 euros selon les tapeos -bars à tapas-, une tapa (au choix) est incluse. Moralité : si vous voulez beaucoup manger sans beaucoup payer, il faut beaucoup boire :-)

21/09/2013 De jour comme de nuit, les sirènes hurlantes des ambulances n'ont rien à envier aux voitures de police américaines et rompent régulièrement le silence.

Ici, pendant tout notre séjour, la houle se fait bien sentir, même au port, alors en mer ou dans un mouillage pas assez abrité, ... Aujourd'hui, 21 Septembre : cela fait déjà 1 mois que nous sommes partis et nous commençons un peu à perdre la notion du temps.

22/09/2013 Après avoir récupéré à l'aéroport, la voiture de location, louée pour 3 jours, nous prenons la direction du Parc du Cabo de Gata.

A la périphérie de la ville, ce sont surtout les étendues de serres géantes, à perte de vue, qui sont impressionnantes.

Puis des paysages quasi-désertiques, très proches de ceux d'Afrique du Nord.

Cala d'En Medio : petite crique difficile d'accès, par un sentier pierreux, étroit, sinueux et très escarpé, sous un soleil de plomb. Mais le résultat n'est pas décevant : l'endroit appelle à poser sa serviette, ce que nous faisons avec plaisir.

Nous allons ensuite à la Cala del Plomo, après plusieurs kilomètres de « tôle ondulée » parcourus en voiture. Moins typique et plus bondée que la crique précédente, nous ne faisons qu'y passer et ce, d'autant plus que des policiers et ambulanciers sont en train de porter secours à une personne et les curieux en train de s'agglutiner.

Nous voyons pour la première fois des champs entiers de panneaux solaires, ce qui, vu l'ensoleillement de la région, est une excellente idée.

Enfin Nijar, village réputé de potiers, au pied de la Sierra Alhamilla. Visite impossible des boutiques et artisanat local : c'est le jour de la fête locale avec manèges et musique à fond et bien sûr tout est fermé !

23/09/2013

Notre « Administratrice » (et sœur du capitaine en second) nous expédie ce jour en courrier express international, au Port d'Almeria, la nouvelle carte SIM reçue de l'opérateur téléphonique.

Nous croisons les doigts et espérons que le délai garanti (2 jours) sera tenu et dans tous les cas, un grand merci Petite Soeur !

Le programme du jour : d'abord les flamants roses (flamant se dit flamenco en espagnol, mignon, non?) en liberté, photographiés depuis les différents observatoires tout autour de la lagune proche des salins. On ne s'en lasse pas.

Ensuite, nous traversons un petit village (qui paraît presque inhabité), avec sa minuscule église blanche et ses vieux bateaux de pêche.

Montée au Cabo de Gata, après l'avoir doublé il y a quelques jours en voilier. Belle vue sur la mer, le récif des Sirènes puis le récif du Doigt.

La crique choisie : la Cala de los Genoveses (les Gênois venus autrefois attaquer Almeria) et belle vue sur le capitaine sortant de l'eau.

Mirador de la Amatista, puis Punta Baja, d'où l'on peut voir la plage et surtout le rocher ayant servi de décor à Indiana Jones. 

Nous nous dirigeons en fin d'après-midi dans la vallée désertique (lave pétrifiée) puis le village de Rodalquilar, dont une partie est en ruines, totalement abandonnée. Nous poussons jusqu'aux anciennes mines d'or, qui ne sont plus en exploitation depuis quelques décennies.

De très nombreux agaves, plantes qui ressemblent à des cactus, mais n'en sont pas, sont partout présents.

On se réhabitue très vite au plancher des vaches, excepté les premières heures où le mal de terre se fait sentir et où le sol a l'air très instable, comme si tout tanguait autour de nous.

On se réhabitue aussi très vite au confort d'une voiture garée devant le bateau, le coffre rempli des courses de la semaine et surtout de nombreux packs d'eau...

24/09/2013

Dernier jour à profiter du véhicule motorisé : ce sera la Cala del Playazo et avec un abri de plage flambant neuf, pour se protéger du vent et du soleil, le Mousse apprécie.

L'eau est particulièrement chaude sur fond sableux, entre des rochers et en pente douce vers le large. Comme nous sommes dans une réserve marine, on peut voir plusieurs espèces de poissons aller et venir sans crainte, entre nos pieds, dans à peine plus d'un mètre d'eau, même pas besoin de masque ni de tuba.

Si vous passez un jour par le port d'Almeria, arrêtez-vous devant l'emplacement n°50 et penchez-vous, vous ne manquerez pas de voir une trace de notre passage (et nous n'en sommes pas fiers) : le petit tabouret rose en plastique tombé à l'eau, que nous n'avons pas pu récupérer). Ce n'est pas écolo, mais totalement involontaire et pour une fois, le capitaine en second est seul responsable. Mea Culpa.

25/09/2013

Nous suivons très régulièrement la progression du  colis attendu sur internet : il était hier soir à Madrid.

Le rendez-vous pris voilà quelques jours chez la dentiste est pour ce matin. Nous nous y rendons pour découvrir  que le capitaine doit faire une radio ce soir et retourner voir la dentiste en suivant. En effet, elle n'a pas l'air très confiante et soupçonne la présence d'une grosse carie derrière la dent cassée. Bref, le genre de « détail » qu'il faut régler avant la traversée de l'Atlantique. Un check-up complet avait pourtant été fait avant de partir...

Un marinero vient toquer à notre bateau en début d'après-midi et nous informe qu'un colis est arrivé pour nous à la réception : YES !!! Merci encore, Flo.

Nous devrons d'abord déchanter pendant quelques heures et être totalement dépités : avec la nouvelle carte SIM, le téléphone du mousse ne fonctionne toujours pas. Grrrr !! .

Et puis, miracle de la technologie, après les efforts répétés du capitaine et une re-configuration complète, il est à nouveau opérationnel (excepté Internet).

Démontage, nettoyage, pliage et rangement de l'annexe sont à l'ordre du jour. Elle ne servira à priori plus jusqu'aux Canaries.

Pour en terminer avec l'épisode dentiste, la radio panoramique a bien montré deux caries très profondes (mais sans atteinte du nerf) et deux plombages ont été réalisés en suivant. Il faudra faire attention lors des plongées de plus de 8/10 mètres, la pression pouvant déclencher des douleurs. L'efficacité et la sympathie de la dentiste espagnole accentuent le manque de professionnalisme de son homologue français.

Nous aurons finalement testé avec plaisir 4 tapeos, avec des additions (pour 2) se situant entre 5 et 20 euros. En résumé, Rioja (vin) et tapas, nous avons bien aimé !