DELTA DE L'EBRE 2 (Partie SUD)

01/09/2013 Départ à 9 H 00. Pendant deux bonnes heures, 20 à 25 nœuds de vent permanent avec bien sûr une houle courte de côté qui secoue le bateau et ses occupants telle une machine à laver, sinon ce ne serait pas drôle. Nous en avons profité pour étrenner nos gilets de sauvetage.

La préparation du repas est très sportive pour la cuisinière dans ces conditions, mais il vaut mieux ne pas avoir le ventre vide quand cela remue beaucoup, tous les marins vous le diront.

Le capitaine est ravi car l'on avance à 7 nœuds.

Malgré les winchs, on utilise nos biceps. De plus, même si l'espace est restreint, passer du carré au cockpit et vice-versa toute la journée, fait travailler nos mollets. Enfin, rechercher l'équilibre en permanence à cause de la gite et de la houle fait appel à de nombreux muscles. En résumé : nous gardons la forme !

Rien à signaler avant le soir si ce n'est le test de dureté de la bôme versus le crâne. Résultat : une belle bosse pour Josiane, idem un peu plus tard pour Didier qui ne voulait pas être en reste et confirmation : c'est la bôme qui gagne à tous les coups...

Bahia des Alfacs : première vraie nuit depuis longtemps pour le mousse, cela fait du bien. Visite agréable de quelques libellules bleues, vertes et rouges dans le cockpit, en soirée et la matinée suivante.

Nous sommes maintenant sur la côte del Azahar = fleur d'oranger, d'après les plantations importantes d'orangers et de citronniers, que nous découvrirons certainement.

02 /09/2013 : l'ancre est levée sans encombre à 14 H 00 avec juste un paquet d'algues agglutinées que nous ne manquerons pas de restituer à son milieu naturel.

Journée tranquille sous un ciel voilé. Après tout, on est en vacances :-). Carpe diem (même si des carpes, on en voit pas trop, ni d'autres poissons non plus d'ailleurs, à part ceux qu'on achète...) Ceux qui ne goûtent pas mon humour (j'en connais pas mal, notamment mes enfants, n'est-ce pas??) peuvent me le faire savoir et j'essaierai de m'améliorer, mais à mon âge, ce n'est pas gagné !

Nous venons de quitter la Catalogne.